Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Le peuple de marécageux ne fonctionne pas bien car, au-delà de leur look assez pourri (de la peinture verte et des feuillages en guise de cheveux, youhouuu) on ne connaît vraiment pas assez de choses de leur espèce, comment ils s’acomodent à l’environnement, etc. Les petites scènes où ils se questionnent ne nous permettent pas de s'impliquer ou de s'attacher.
De l’autre côté avec les colons, idem, c’est toujours pas foufou et même s’il est cool de voir que certains sont plus pro-Marécageux que d’autres, globalement les personnages ne sont pas assez intéressants. Il y a vraiment beaucoup trop de scènes avec les colons, dans leur vaisseau ennuyant, avec des costumes ennuyants et des personnages ennuyants et sans vie.
L’histoire se laisse donc suivre sans trop de déplaisir mais vraiment rien de palpitant. La Clé du Temps ne revient pas assez dans l’équation, on mentionne vaguement qu’elle a pu donner à Kroll (qui l'a "avalé") le pouvoir de lire l’avenir ? C’est assez maigre.
Ce n'est pas la catastrophe assurée comme sérial, mais ça ne vole pas haut du tout.
Cela dit, ce troisième épisode est probablement ma partie préférée du sérial pour une raison simple : même s’il se résume à des captures et des courses-poursuites, j’ai malgré tout bien aimé le dispositif de torture par des lianes qui s’assèchent et démembrent ses victimes. Et le coup du Doc qui se la joue Castafiore pour briser le verre de la fenêtre, laisser entrer la pluie et se libérer, c’était assez MacGyveresque mais sympa. Enfin, les répliques doucement ironiques et détachées du Docteur fonctionnent toujours autant pour décomplexer l’histoire. Même Romana est un peu blazée d'être là et ne pose des questions que machinalement, ce qu'elle reconnait elle-même :
Même si le second degré était sans doute déjà dans le script de base, j'ai vraiment l'impression que les acteurs en ont juste marre de cette histoire dont la production a été chaotique (cf. mon prochain avis pour les anecdotes). Quoiqu'il en soit, j'ai souvent souri :
Ou les jeux de mots sur le système de torture par l'étirement :
Il faut aussi noter que c’est un épisode très court, chaque partie faisant plutôt 21 ou 22 minutes que 25, et le début de chaque épisode qui “reprend” le cliffhanger du précédent (l’équivalent moderne de “previously”) sont trèèèès longs, avec le générique il faut parfois attendre 3 ou 4 minutes avant que de l’inédit ne débarque. Donc, même si cela montre que l’histoire n’est pas très creusée, au moins ça passe plus vite...
La fin de l'épisode se résume malheureusement à nouveau à du "oulala, évitons le dangereux marécage, oh mince un personnage osef meurt, et la créature Kroll se retrouve contre les Marécageux, chose absolument pas prévisible"...
La meilleure partie, mais toujours pas glorieux.