Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Le fameux épisode perdu ! Qui ne compte pas vraiment dans la timeline. Sauf qu’en fait il est bourré de mythologies et a connu un “culte” des fans par la suite, suffisamment pour être réédité sous forme de narration, d’audio avec Paul McGann, de téléfilm en 1992 avec plein de parties manquantes et ici en 2017, d’un plus long téléfilm où les scènes manquantes ont été reconstituées en animation par la BBC (qui est la version que je regarde).
Shada, l’épisode maudit et sauvé à la fois. Eh bien, il commence ma foi plutôt bien. Malgré un début un poil longuet pour rien : on met bien un tiers de l’épisode à voir apparaître le Doc et Romana, et seule la présence du TARDIS dans le bureau d’un vieux professeur de Cambridge sert à nous indiquer que tout ceci mène bien quelque part. Malgré cela, on est saisi par cet alien prisonnier qui semble s’être échappé de son vaisseau pour vagabonder dans les jolis décors de Cambridge, à la recherche du Professeur Chronotis. Ce dernier est clairement le meilleur aspect de l’épisode, puisqu’il s’agit ni plus ni moins que d’un pépé Time Lord à la retraite en tant que vieux prof à Cambridge.
Il y a pas mal de supers idées avec tout ça : le fait qu’il ait envoyé un signal de détresse au Doc, mais que celui-ci arrive toujours dans le désordre (du River Song avant l’heure), le côté délicieusement absurde du papi qui est resté 300 ans sur Terre sans bouger mais comme il s’agit d’une grande chair de Cambridge, personne ne se doute de rien. Le professeur Chronotis est vraiment un personnage absurde au sens large très réussi, de sa première scène où il ne fait que couper la parole de son élève pour se plaindre des “profs qui ne font que parler sans écouter”.
Hormis ces touches d’humour qui fonctionnent vachement bien, on en rajoute quand même une petite couche sur la mythologie en citant plusieurs fois Rassilon et ses pouvoirs extrêmes, et ce livre “magique” des Seigneurs du Temps qui tombent entre de mauvaises mains et qui semble pouvoir influencer le temps lui-même, à en juger par l’horloge qui a bougé toute seule.
Bref, une introduction très réussie qui utilise un décor assez pittoresque d’un vieux schnoke à Cambridge et d’une balade sur un fleuve, pour nous bombarder de choses assez lourdes en mythologie et nous teaser un scénario clairement 100% centré sur les Time Lords, c’est plutôt original.