Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 17.07
Avis favorable | Déposé le 14 janvier 2020 à 23:56 |
Rarement vu une histoire qui capte aussi bien ce qu'est Doctor Who. Séparer le Docteur et Romana est une très bonne idée, en donnant de plus un compagnon humain stupide et caricatural (donc très réussi) à celle-ci, elle obtient enfin un temps d'écran décent dans cette histoire, qui continue d'être irréprochable. Elle est notamment employée par le comte Scaroth pour ses connaissances en matière de voyage temporel et parvient aux mêmes déductions que le Docteur, que c'est rafraîchissant ! Encore un concept assez ouf dans cette partie : le Jagaroth qui échoue à la préhistoire et tentant de répartir, provoque l'explosion de son vaisseau ce qui "éclate" son corps en différentes incarnations dans l'histoire, toutes incomplètes. Dingue ! C'est du pré-Clara saison 7 là. La suggestion qu'il ait manipulé l'histoire humaine et influencer la technologie pour arriver aux progrès d'aujourd'hui et pouvoir reconstruire une machine temporelle, c'est super cool. Très “Silences” de la saison 6 moderne. Le montage où on voit différentes versions du Comte Scarlioni, une de la préhistoire, une égyptienne, etc. est vraiment très efficace. C'est tout simplement vraiment ambitieux et avant-guardiste comme scénario, et clairement fascinant. Et ce n'est pas fini... Le lien fait avec les Jocondes, purement monétaire, est logique et cette idée explique aussi pourquoi Da Vinci au sens large, lui qui est responsable pour bon nombre de nos technologies modernes. Même si on ne voit jamais Leonardo, le Docteur est vraiment si drôle dans ses répliques qu'on y croit à fond à leur amitié, rarement vu un guest historique aussi "bien employé" en hors-champ.
On retrouve les beaux lieux de Paris et l'écriture plus que solide. La ville de l'amour, une réalité pour les deux tourtereaux Lalla Ward et Tom Baker (pas encore ensemble à l'époque, la fière comère française qui sommeille en moi me fait dire que leurs jours passés à tourner à Paris doit y être pour quelque chose !). Ville de l'amour se transformant en ville de la mort, j'aime à croire que c'est le jeu de mot qui a inspiré le titre "City of Death", totalement éloigné du titre original donné à l'épisode avant le tournage. L'épisode est constamment intelligent, bourré de charme, d'élégance et de punch. C’est toujours un des classics les plus drôles, avec le Docteur qui balance tout son plan parce qu’il n’aime pas les mains froides de son tortureur, ou le commissaire Duggan qui ouvre une bouteille de vin en la fracassant juste après que Romana lui ait fait la remarque qu’il casse tout.
Petit aparté, ça me fait toujours rire dans les classics quand il y a des personnages figurants qui devraient clairement avoir une réplique (un barman à qui le Doc demande une info ici) mais pour des raisons budgétaires (faire parler un acteur = le payer plus), restent de simples figurants. Cette histoire n'y échappe pas, même si Tom Baker occupe tellement d’espace que cela ne gêne pas. En plus dans cet épisode justement ils évitent ce piège avec le garde du méchant chez Da Vinci, qui a finalement un rôle parlé plutôt cool avec de bonnes refs aux Borgias.
On voit moins le Doc dans cet épisode en contrepartie pour les avancées du côté de Romana et du plan du Jagaroth, ce qui n’est pas plus mal, mais c’est suffisant à Tom Baker pour briller. Même certains points plus "clichés" du scénario (le Scaroth de la Renaissance qui parle un peu de son origin-story au Docteur, Romana qui retourne en captivité au manoir du Scaroth moderne) sont excusés et assumés par le scénario qui se moque parfois de ses propres choix, mal nécessaire pour faire avancer l'intrigue et nous faire rire au passage.
Ce script transpire l'ironie et d'humour acéré, ce qui pourra éventuellement rebuter certains... Pas moi ! |
Baisse de régime tradionnelle dans les épisodes du "milieu" de Doctor Who. L'aller et retour dans le passé est un peu inutile (malgré une explication sur Lore, mais qui aurait pu être fait ailleurs) et les personnages se courent après. On remplit gentiment le temps en attendant que ça passe.