Image illustrative de Doctor Who
Image illustrative de Doctor Who

Doctor Who

Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...

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En cours GB 45 minutes
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique BBC One, France 4, Disney+ 2005
13.19

3 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable

Avis sur l'épisode 3.08

Avatar Manew Manew
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 21 janvier 2024 à 11:17

Voir le docteur transformé en humain. ça paraît anecdotique sur le papier et pourtant diantre que c'est bien foutu. Pour une fois un set up dans le passé et plutôt terre à terre qui me tient en haleine bien comme il faut. 

Les acteurs possédés (notamment l'ado) sont excellent et le mystère autour de "La famille" parfaitement géré.

Superbe épisode !

Ah j'oubliais de dire : Martha est con. En un épisode ils ont réussi à casser ce que j'aimais avec le perso.

Ps : j'espère vraiment qu'ils vont pas nous sortir la carte de la relation amoureuse à chaque saison, de la clé, du téléphone et de tous ces poncifs qui sont déjà redondants et plus très intéressants.


Avatar Jo_ Jo_
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 21 janvier 2024 à 10:44

Une excellente première partie d'épisode. Le principe du Docteur devenu humain sans aucun souvenir, à part ses rêves, est vraiment top (même si la phrase "c'est un personnage que j'ai inventé. C'est Rose. Mais elle commence à s'effacer peu à peu" m'a brisé le coeur). Savoir que c'est Martha qui détient la clé lui donne également une importance et un rôle qui n'avaient pas encore été exploités jusqu'ici, et c'est super appréciable (dommage que la phrase "il tombe amoureuse d'une humaine, et c'est même pas moi" gâche tout).

Les personnages secondaires sont très réussis également, qu'il s'agisse de la famille flippante, ou du petit gamin aux dons divinatoires, qu'on voit apparemment dans le futur (et c'est super intriguant !).

L'épisode se terminant sur un excellent twist, très pressée de voir la suite !


Avatar Tempo Tempo
Membre
Avis favorable Déposé le 26 juin 2020 à 00:08

Human Nature/The Family of Blood est une adaptation du roman du même nom écrit par Paul Cornell et est incontestablement une réelle pépite de la série. Le concept de l'épisode en lui-même est absolument génial : le Docteur qui est transformé en humain et mène une vie humaine pour semer des aliens qui veulent sa peau de Seigneur du Temps. Et c'est absolument génial, parce que l'épisode arrive à créer un vrai dilemme avec le personnage de John Smith : doit-il abandonner sa vie normale en redevenant le Docteur ou doit-il abandonner sa vie à voyager dans l'univers et à sauver des mondes en restant John Smith.

Et cet épisode c'est la quintescence-même de l'humanité du 10ème Docteur : en présentant un personnage qui mène une réelle vie professionnelle et amoureuse, on y voit une facette de personnalité qui n'est pas compatible avec celle du Docteur. C'est un épisode qui va donc jouer avec le jeu d'acteur de David Tennant et de ce côté-là c'est totalement réussi : on croit totalement au personnage de John Smith qui n'est pas exactement celui du Docteur mais qui en garde quand même certaines de ses facultés (chameleon arch oblige). C'est un épisode où on voit John Smith se construire mais également voir sa vie totalement détruite en se rendant compte qu'il est en réalité la personne qu'il voit dans ses rêves. C'est un épisode qui traite de l'humanité de la façon la plus pure qui soit en montrant un protagoniste alien être totalement humain et se débrouiller avec des émotions humaines.

Et cette dissonance entre le John Smith humain et le Docteur alien se voit encore plus dans la conclusion de l'épisode : la fureur du Seigneur du Temps. La Famille de Sang est emprisonnée pour l'éternité et on y voit le Docteur agir comme un réel demi-dieu. C'est l'acte le moins humain qu'il ai effectué au sein de l'épisode mais également l'un des actes les moins humains de la série. Et ça rend l'épisode encore plus poétique qu'il ne l'est déjà. Et c'est nuancé par Martha Jones qui a le travail assez laborieux d'aider John Smith à rester camouflé pendant un an et demi. La détermination de Martha réussi à rendre cet épisode encore plus humain qu'il ne l'est déjà, et peu de compagne ont pu se vanter d'avoir fait autant pour le Docteur en un seul épisode. Même ses sentiments à l'égard du Docteur ne m'ont pas dérangé pour une fois, puisque sa jalousie à l'égard de l'infirmière permet de rajouter un triangle amoureux qui rend cet épisode encore plus humain en confrontant John Smith à un dilemme à la fin de la première partie.

La Famille de Sang, parlons-en. C'est un antagoniste particulièrement intéressant au sein de cet épisode et le fait que l'on ne voit jamais à quoi elle ressemble mais qu'elle arrive quand même à en effrayer un adolescent, couplé avec des mouvements de caméra et des jeux d'acteur assez étranges pour chaque personnage possédé par la Famille de Sang (dont un enfant quand même) en fait un excellent exemple de comment rendre un ennemi effrayant sans jamais montrer son visage. J'ai assez peu de connaissance en réalisation, mais l'aspect "uncanny valley" de ces antagonistes sont particulièrement exagérés et tranchent totalement avec la vie humaine qu'essaye d'avoir le Docteur.

J'ai peu de choses à reprocher à l'épisode, si ce n'est que je ne comprends pas pourquoi Timothy possède des visions (mais ça peut s'expliquer par le fait que la montre a pu avoir un effet de résonnance dans son passé et dans son futur) et pour son originalité poussé dans l'extrême cet épisode ne mérite absolument pas d'être négligé. Et j'aime énormément le setting pré-première guerre mondiale. Il s'agit là de l'un des meilleurs épisodes de la série, l'un des mieux écrits et mieux réalisés, l'un des plus originaux mais surtout l'un des plus humains.


Avatar OmarKhayyam OmarKhayyam
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 02 novembre 2018 à 21:08
Spoiler

Une Martha désemparée et pourtant très courageuse et badass apporte énormément de puissance et d’humanité à un récit dans l’Angleterre tory mais sans Docteur.  


Avatar nicknackpadiwak nicknackpadiwak
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 14 janvier 2015 à 19:27

Après une série d'épisodes paresseux ou peu inspirés, celui-ci me rassure : une bonne idée de base originale + 1 gamin avec des pouvoirs de divination + des épouvantails au look réussis = un épisode plein comme un œuf d'idées.

Cela commençait à se faire rare.


Avatar arnoglas arnoglas
Membre
Avis favorable Déposé le 06 janvier 2015 à 12:19

Avis modéré par la rédaction de Série-All.


Avatar ClaraOswald ClaraOswald
Membre
Avis favorable Déposé le 23 octobre 2014 à 00:57

Bon épisode avec une idée très original. Tennant est vraiment excellent et crédible en tant qu'humain.


Avis favorable Déposé le 28 décembre 2013 à 18:40

Un épisode à l'ambiance particulière et au début intriguant par le changement de personnalité du Dr et de Martha... Puis, petit à petit, les souvenirs affluent et les choses se mettent en place...

Reste encore le gamin avec des pouvoirs étranges. Le fait qu'on le voit dans des événements du futur devient, au final, la chose la plus intriguante de l'épisode...

Ca fait du bien après tous les épisodes moyens qu'on s'est tapé précédemment !


Avatar MrZ MrZ
Membre
Avis favorable Déposé le 24 décembre 2013 à 23:41

Episode assez particulier, où l'ambiance est complètement différente de ce que Doctor Who a l'habitude de nous offrir.

Il reste malgrès tout très efficace, avec Martha assez touchante, tentant par tous les moyens de venir en aide au Doctor, sans trop savoir quoi faire


Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 27 novembre 2013 à 21:34
Spoiler

J'A-DORE ce diptyque. C'est un de mes petits chouchous de toute l'histoire !

Human Nature est une très bonne première partie qui se démarque par énoooormément de choses. J'ai tellement de trucs à dire en me lançant dans cet avis que je ne sais pas par où commencer.

Allez, commençons par la scène d'introduction. A-t-on déjà eu plus réussi dans toute l'histoire ? Cela démarre comme une histoire de Doctor Who qu'on est en droit de s'attendre dans un troisième acte d'épisode : le Docteur, sa compagne, s'enfuyant de monstres, qui leur tirent dessus... On est immédiatement mis dans le feu de l'action et on est actuellement pris par la menace avec cette phrase ô combien inquiétante "Martha it's important, did they see your face?" (bordel, c'est glauque !) et des symboles très étranges comme "Take this watch, because my life depends on it. This watch, Martha". Pour résumer, on ne comprend rien.

Et puis...

Et puis un homme ressemblant à notre Docteur se réveille dans un lit. Tout cela n'était qu'un rêve. Sa gouvernante sous les traits de Martha apparaît et lui apporte le café et le journal du matin : nous sommes au beau milieu des années 1910 à l'aube de la guerre. "Mister Smith" n'est qu'un humain ordinaire et toutes les folles aventures n'étaient que des rêves. Ou comment remettre en cause de façon onirique toute la série.

SMITH: Mmm, that's me. Completely human.

Bien sûr, il y a UN élément qui dénote.

La montre à goussets, présente dans les rêves et dans la "réalité", et le regard suspect de la gouvernante Martha qui met la puce à l'oreille au spectateur. Bien sûr que tout cela n'est qu'une mascarade, mais comment en est-on arriver là ? Pour le fait qu'en deux minutes on ait déjà envie de voir la suite plus que tout au monde, cette scène d'introduction est l'une des meilleures de la série à mes yeux.

Je le dis souvent, Doctor Who est une histoire qui se raconte mais surtout qui se voit, et qui s'imprime dans notre esprit. Le sens de l'imagerie est capital dans un show de SF-fantasy et les meilleurs épisodes en font certainement preuve. C'est clairement le cas de cet épisode. Entre le désormais cultissime "Journal of Impossible Things" qui lui a valu une édition dans la vraie vie, la montre à gousset ou les épouvantails, l'épisode est retenu pour ce genre d'icônes et de symboles.

Cela peut s'étendre à toute l'imagerie de l'épisode. A-t-on déjà vu épisode plus lent et "réaliste" que celui-ci, et pourtant aussi beau et bien filmé ? Les plans originaux sont nombreux, les angles de caméra pris ajoutent une nouvelle dimension à plusieurs scènes, parfois le simple choix de l'esthétisme de certains éléments ont suffi à rendre leur présence vivante à l'écran (j'adore la scène où Martha retrouve le TARDIS, le montage explicatif sur le circuit caméléon est génial).

Je pense à une autre scène en particulier, lorsqu'une petite fille trottine nonchalamment près de la lande, tenant un joli ballon rouge, avec une musique sinistre mais enfantine en léger fond sonore... quand un épouvantail deux fois plus grand qu'elle au visage effrayant surgit du champ de blé par derrière et l'attrape, la portant sur son dos tandis qu'elle crie... plan immédiatement coupé par des tirs de mitraillettes : les enfants de l'école se préparent au champ de bataille. Cette scène m'aurait terrifié si je l'avais vu quand j'avais 7 ans. Et quelle horreur encore aujourd'hui (mais quelle idée) d'avoir juxtaposé ça avec la scène de l'entraînement des élèves. Voir des enfants manier des armes nous parait extrêmement choquant aujourd'hui mais ça ne l'était pas en 1913.

A ce propos, j'ai toujours eu un faible pour les épisodes historiques, et ce que j'apprécie par-dessus tout c'est quand un contexte sert un propos dans l'histoire. Et oh que c'est le cas de l'épisode ! qui fait, en l'espace de 45 minutes, le tour d'une bonne dizaine de codes sociaux et d'événements de l'époque (j'ai compté). La façon d'utiliser les enfants pour les préparer au combat en est une parmi d'autres (on peut aussi citer la discrimination raciale par le biais de Martha en servante, l'émancipation des jeunes, le bizutage, la vision de l'Afrique comme la nouvelle poules aux œufs d'or potentielle, le rapport entre les hommes et les femmes, la vision des veuves...). C'est juste FOU ce que l'épisode recoupe. Ce n'est pas des thèmes centraux de l'épisode clairement, mais c'est juste des dizaines de touches de réalisme qui nous donnent vraiment l'impression qu'on est en 1913.

Bien sûr, certaines choses que j'ai citées ne sont que vaguement mentionnées, mais toutes ajoutent du réalisme et du charme à l'histoire, et certaines vont même jusqu'à constituer la profondeur de certains aspects - comme les personnages, Joan par exemple. Nous présenter en 45 minutes le genre de femme dont un Docteur sous forme humaine aurait pu tomber amoureux était un tour de force, mais un bon nombre de dimensions est donné au personnage, que ce soit à propos de son passé, de sa relation avec John, de la façon dont elle est amenée à comprendre qu'il n'est pas celui qu'il prétend être et qu'il ne s'en rend même pas compte...

Cette histoire a beau avoir le pitch le plus merveilleux du monde (tiré des Nouvelles Aventures par le même auteur Paul Cornell), puisque l'histoire repose sur le Docteur devenant humain, l'épisode est pourtant celui de Martha. Il n'aurait pas pu arriver plus tôt dans la saison car tout repose sur ses épaules et le Docteur place une confiance aveugle en elle. Ce diptyque est l'une de ses meilleures histoires.

S'il faut citer un défaut à l'épisode, c'est son cliffhanger. Probablement l'un des pires de tous les two-parters, avec celui de Rise of the Cyberman de la saison précédente. Il n'est pas mauvais en soi, il sonne juste très plat, et la tournure de phrase "Your friend or your lover" sonne clichée. En fait, c'est surtout que l'histoire prend tellement de temps à se mettre en place avant, que le cliffhanger n'est pas finalement le summum d'une éventuelle tension, mais juste le début de la tension. La deuxième partie sera en effet ultra riche en action, tension et rebondissements. Il faut apprécier cet épisode comme un grand téléfilm de 80 minutes, sans forcément chercher un "twist de milieu". Et tout de même, ce cliffhanger à la mérite de mettre en lumière le vrai dilemme de l'épisode, entre gérer la vie humaine et la vie alienne. Un thème extrêmement proche du Dixième Docteur.

Ce n'est pas juste de dire que le rythme lent rend l'épisode ennuyant, bien au contraire. Cela permet d'instaurer toute l'atmosphère anormale du début de l'épisode, et de déconstruire peu à peu le début du scénario avec la fantastique scène par exemple où Martha va voir le TARDIS (superbe caméra pendant toute la scène jusqu'à ce qu'elle entre dans le TARDIS, d'ailleurs). On découvre petit à petit au cours de l'histoire qui sont vraiment les ennemis de l'épisode, pourquoi le Docteur a-t-il fait ce qu'il a fait, on revoit même la scène de sa transformation... L'épisode entretient un excellent mystère avec la montre, avant d'introduire la Famille de Sang qui va se mettre en quête de cette dernière.

Que dire de l'humour excellent ? De la musique extrêmement bien choisie, suffisamment pour qu'on y fasse attention lorsqu'un moment change de ton ? Des acteurs juste tous au top de leur forme, ce qui inclue le cast secondaire qui n'a jamais été aussi bon (l'adolescent au rictus -- Viserys dans Game of Thrones -- joue de façon un peu exagérée ce qui est parfait pour la famille de sang) ? De la formidable fable qui s'annonce sur le fait d'être humain et de l'importance de la vie humaine face aux merveilles de l'univers ? Ohh, mais ça, c'est dans la deuxième partie, je me le garde pour plus tard... En attendant, Human Nature représente l'introduction parfaite d'un diptyque, qui épate, captive et impressionne de bout en bout de par son inventivité, ses images et ses acteurs. Un excellent cru.


Liste des épisodes

Episode spécial
Mariage de Noël
Episode 3.01
La Loi des Judoons
Episode 3.02
Peines d’amour gagnées
Episode 3.03
L’Embouteillage sans fin
Episode 3.04
L’Expérience finale
Episode 3.05
D.G.M. : Dalek génétiquement modifié
Episode 3.06
L’Expérience Lazarus
Episode 3.07
Brûle avec moi
Episode 3.08
La Famille de sang
Episode 3.09
Smith, la Montre et le Docteur
Episode 3.10
Les Anges pleureurs
Episode 3.12
Que tapent les tambours
Episode 3.13
Le Dernier seigneur du temps
Episode spécial
Children in Need: Time Crash