Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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Avis sur l'épisode 4.00
Avis favorable | Déposé le 09 février 2024 à 12:14 |
Cet épisode touche du doigt un point qui n'avait, selon moi, pas été creusé depuis la saison 1 : la noirceur du Docteur. Si l'intransigeance et la froideur pouvaient parfois définir Christopher Eccleston, ce n'était absolument pas le cas de David Tennant jusqu'à maintenant. Il a toujours été vu comme particulièrement humain dans son approche à l'autre. On a beaucoup insisté sur le fait que, quoiqu'il arrive, tout allait toujours bien. La Terre est sa planête préférée, et les humains l'aident à être une meilleure personne (il n'a pas du rencontrer les membres du gouvernement, mais je m'égare). Que se passe-t-il donc quand le Docteur est seul ? Et bien, il part méchamment en vrillasse. J'ai le sentiment que ses compagnes le canalisaient pour éviter qu'il ne se croit tout puissant. Désormais seul, le Docteur décide qu'il a le droit de vie ou de mort sur qui bon lui semble, et qu'on doit lui être reconnaissant pour cela (cf. "Isn't anyone going to thank me ?"). C'est sans doute cet égo qui causera sa perte. Je trouve ça très osé de la part des scénaristes d'avoir choisi cette direction pour Tennant, qui a un capital sympathie de malade. C'est là-dessus que repose tout l'épisode. Je sais que Manew a trouvé le scénario initial plutôt basique, mais personnellement, je trouve que ça fonctionne très bien. Et pour une fois, on est également en position de sachant, on a conscience que tout le monde va/doit mourir. Et les voir se battre tout en ayant conscience de l'inéluctable est fort. |
Avis favorable | Déposé le 26 juin 2020 à 00:18 |
Vous voulez savoir quel est le point commun entre The Shakespeare Code, The Unicorn and the Wasp et The Waters of Mars ? Ce sont tous des histoires centrés sur un personnage historique. Sauf que cette fois, c'est un personnage historique du futur. Et c'est un concept vraiment cool, puisqu'on retrouve des idées similaires aux épisodes centrés sur des personnages historiques mais sur un personnage qui n'a jamais existé et qui changera hypothétiquement le cours de l'histoire plus tard. Par exemple, il est suggéré par le Docteur que c'est la mort d'Adelaide Brooke qui influencera le futur de l'humanité, il est même fait mention d'un parallèle avec les évènements de Pompéi. C'est un épisode dans une base sur Mars où l'ennemi principal sera un virus extrêmement nocif et contagieux qui se transmet par l'eau et qui menace d'aller sur Terre, causant ainsi la fin du monde. C'est un épisode qui a une tension vraiment bien gérée puisqu'une simple goutte d'eau peut contaminer la personne touchée. Le design des personnes infectés est vraiment terrifiant et apporte à l'atmosphère oppressante de l'épisode. Les décors de la base spatial sont vraiment très réussis, dans la lignée de ce que proposait The Impossible Planet et 42 mais en HD, j'aime particulièrement la salle avec la forêt. Mais c'est surtout les décors de Mars qui sont magnifiques dans cet épisode, la planète rouge est très bien réalisée et le côté voyage solitaire du Docteur entrepris dans Planet of the Dead est totalement réussi. Certains dialogues entre le Docteur et l'équipage sont vraiment drôles (notamment sa relation avec les robots mais pas les chiens robots), et de manière générale l'alchimie entre le Docteur et Adelaide fonctionne. Le moment où il révèle à Adelaide que c'est sa mort dans la base Bowie One qui provoquera l'ascension de l'humanité est un moment impactant, et est agrémenté par le jeu d'acteur de Lindsay Duncan. C'est un moment qui trouvera sa finalité dans le climax de l'épisode. The Waters of Mars est donc un peu un cross-over entre un épisode futuriste et un épisode historique, c'est un épisode dans une base sur une autre planète assiégée par des aliens mais complété avec un cast dont le Docteur connaît les noms et le sort fatal qui les attends. C'est donc un épisode où, comme dans The Fire of Pompeii, le Docteur est dans un endroit où il sait que tout le monde va décéder d'une catastrophe, et il sait qu'il ne va pas changer ces évènements car il s'agit d'un point fixe dans le temps. Sauf que dans The Fires of Pompeii, Donna Noble était présente et a suplié le Docteur de sauver certains citoyens. Ici, le Docteur est seul, et Donna n'est pas là pour l'aider à faire son choix. Sauf que le Docteur est seul mais ça n'empêche pas que Donna est toujours dans ses pensées, et qu'il peut prendre (et prendra) totalement en pitié les membres de l'équipage. Et le Docteur est seul, il n'a jamais été aussi seul que depuis la fin de Journey's End. Sauf que c'est également le dernier des Seigneurs du Temps, et après toutes ces années il se rend compte que tout ce que la société des Seigneurs du Temps n'a jamais été et ne le sera jamais, il en est parfaitement capable de les représenter et d'agir à leur place. Les lois du temps sont les siennes, et il s'en rend compte. Le Docteur agit dans cet épisode comme une divinité, et c'est ce qui mènera à sa mort. Cet aspect divin est plusieurs fois évoqué durant l'ère du 10ème Docteur, que ce soit son génocide des Racnoss durant The Runaway Bride ou la fin de The Family of Blood, le 10ème Docteur est un personnage qui, si il est suffisamment émotionnellement impliqué, peut se permettre de faire ce qui lui souhaite même si c'est éthiquement discutable. Et c'est ce qu'il fait : il décide de sauver le capitaine Adelaide Brooke ainsi que les derniers membres de son équipage et ainsi défier les lois du temps, qu'il pense posséder en étant le tout dernier Seigneur du Temps. Et dans cette séquence il devient un réel monstre, que rien ne peut arrêter parce qu'il est un Seigneur du Temps gagnant. Et Adelaide Brooke en est consciente : elle sait que sa mort est importante, et elle se suicide dans sa propre maison. Dans une scène très silencieuse où la neige tombe mais dont les deux rescapés autre qu'Adelaide s'enfuient de peur, Adelaide dit au Docteur que personne ne devrait avoir autant de pouvoir, personne ne pourrait à lui seul pouvoir changer le cours de l'humanité. Qu'un Seigneur du Temps gagnant est mauvais. Et elle se suicide, laissant le Docteur seul devant ses actes. En voulant sauver des gens et en empêchant le cours de l'Histoire, le Docteur fait une énorme bêtise et il va en être puni. C'est à cet instant préci qu'il est vraiment conscient que sa mort ne sera pas loin, parce qu'il est allé trop loin. The Waters of Mars est un chef-d'oeuvre, tant dans la forme que dans le fond. L'idée du Docteur qui est un être divin solitaire est exploité de manière très intéressante et le jeu d'acteur de David Tennant est à son sommet dans cet épisode. Couplé à des personnages intéressants, une tension extrême, des idées originales et à une conclusion parfaite, The Waters of Mars cache en lui une réelle perle qui symbolise à lui seul l'évolution du personnage du 10ème Docteur. Mais en chaque évolution, il y a un aboutissement. Et c'est là que The End of Time rentre en scène. |
Avis favorable | Déposé le 25 juillet 2018 à 23:29 |
Spoiler
Il veut être Dieu. Mais une seule femme lui résiste et au final la seule certitude qu’il reste à ce Docteur seul et désespéré c’est qu’il va bientôt devoir mourir |
Avis favorable | Déposé le 12 août 2015 à 21:17 |
Si le run final de Tennant a de quoi décevoir, The Water of Mars représente à mes yeux le véritable chant du cygne du personnage. L'épisode aurait parfaitement pu s'achever sur la régénération tant attendue, forme de punition finale qui aurait été une réponse parfaite à l'impertinence de cette incarnation. Pour le reste, c'est un épisode très solide sur tous les points: les créatures, la compagne, le cadre et les enjeux sont proches de la perfection. |
Avis favorable | Déposé le 10 avril 2015 à 19:41 |
The Dark Side Of The Moon. De Mars, plutôt ici. Doctor Who a toujours été particulièrement intéressant lorsqu'il s'aventure sur le terrain du mi-horreur, mi SF. Nouvelle preuve éclatante avec ce petit bijou où l'horreur est externe (le look des possédés et l'ambiance qui m'a fait penser au Prince des Ténèbres de John Carpenter) et interne (le Docteur d'abord témoin passif du massacre de l'équipage, puis mégalo inquiétant et enfin touché par la prise de conscience de l'imminence de sa fin). Épique. |
Avis favorable | Déposé le 20 février 2015 à 23:41 |
Avis modéré par la rédaction de Série-All. |
Avis favorable | Déposé le 21 octobre 2014 à 02:56 |
Superbe épisode de Phil Ford Ambiance et personnages absolument géniaux, fin imprévisible et choquante. |
Avis défavorable | Déposé le 07 octobre 2014 à 06:26 |
Points négatifs : - Une ambiance oppressante qui disparaît. - Un Docteur girouette - Tennant surjoue. - Une intrigue et une fin trop prévisibles. |
Avis favorable | Déposé le 09 février 2014 à 02:05 |
Excellent épisode ! Cette idée d'aliens infectant l'eau cachée sur Mars était brillante mais aussi flippante (imaginez que cela arrive dans notre monde de la vérité véritable avec Mars One ! Ça me fait penser que Davies à prévu large du coup... C'est pas en 2058 qu'arrivent les premiers hommes sur Mars mais en 2024 (normalement) ^^) Comme toujours avec Davies, les personnages sont très bien écrit, on s'attache à eux très rapidement, ce qui rend encore plus déchirant la (très) longue marche du Dr vers le TARDIS ! S'il fallait que je prouve à quelqu'un que Tennant est le meilleur Doctor de la période 2005-2013 de la série, je lui montrerais cet épisode ! On nous remontre la tragédie de la vie du Doctor et, comme pour les épisodes spéciaux précédent, on ressent vraiment toute la tristesse du personnage à travers la talent de l'acteur ! C'est fou qu'on le voit si peu au cinéma d'ailleurs ! Benedict Cumberbatch c'est bien mais faudrait peut-être en laisser aux autres... ^^ Puis vient la partie ultra jouissive de l'épisode: celle où il se prend pour Dieu ! C'est dommage que cette phase ait duré si peu de temps ! J'aurais bien vu un épisode en plus et l'événement choc (ici, le suicide d'Adélaïde) serait arrivé à la fin de celui-ci... Dommage... On enchaîne ensuite avec une autre scène énorme avec le Ood et on nous achève avec le preview du prochain spécial Noël ! Un vrai ascenseur émotionnel cet épisode ! Bon, il y a tout de même 2 points qui m'ont bien chagriné. A un moment, le Dr suppose que si le Dalek n'a pas tué Adélaïde, c'est parce qu'il aurait vu son futur de "lanceuse de colonisation de la race humaine vers tout l'Univers". Sauf que si le Dalek avait vu ça, je doute qu'il l'aurait laissé vivre si ça pouvait permettre d'empêcher la race humaine de se développer... 2ème point dont j'ai fort heureusement réussi à ne plus penser pendant mon visionnage (sinon, je pense que ça me l'aurait bien gâché), penser que la mort d'Adélaïde inspirerait sa descendance est assez bancal puisqu'elle pouvait très bien l'inspirer en étant vivante... Heureusement que sur la fin, le Dark Doctor a eu la même réflexion que moi parce que ça aurait fait une grosse incohérence (à mon sens) et je pense que j'aurais mis une bien moins bonne note... Bref, ça reste un excellent épisode, un des meilleurs que Davies ait écrit avec Midnight ! |
Unpopular opinion : cet épisode est bon mais souffle un vent de déjà vu pendant 3/4 de sa durée ! C'est assez terrible mais ça m'a empêché totalement de l'apprécier à sa juste valeur. Des gens dans une base attaqués par une forme de vie inconnu. Sah, svp quoi, un effort ! C'est bien dommage car j'ai adoré les vilains et leur concept, les personnages étaient bien écrits et tous pertinent ou presque. Heureusement, les 20 dernières minutes sont tout bonnement royales ! Une masterclass de la profondeur qu'on peut avoir dans Dr Who.
J'ai adoré le voir "vilain" et avec ce grain de folie qui me faisait tant aimer Eccleston dans sa saison !
Malheureusement, ce plot ne dure pas suffisamment longtemps pour qu'on y croit réellement, mais ça restait très bon.