Un très bon "what if..." Une rose bien campée.

Donna avec tout son potentiel, et le retour du Bad Wolf !

J'adore Donna alors cet épisode dont elle est l'héroïne me plait. Et le retour de Rose! Une Rose qui a des épines, sûr d'elle, combative...

L'idée de montrer quel est le monde sans le Docteur est excellante. Le grand-père est drôle ou émouvant.

Ce monde est apocalyptique. Jai trouvé très touchant l'allusion aux camps de déportation...

Alors je pardonne facilement les incohérences (le Titanic n'a pas créé une aussi grosse explosion que promise, Martha étant morte aussi, les Dalex auraient du prendre Manhatan?).

Nous ne savons pas comment ni pourquoi cette voyante choisie Donna...

Bah j'adore l'épisode quand même!

WILF: Labour camps. That's what they called them last time. It's happening again.

Russel T. Davies passe du huis clos intensément terrifiant à la description d'une dystopie dans un univers où le héros de la série est mort tragiquement dans un épisode précédent. Quelle brillante idée de duo d'épisodes pour mettre en lumière l'un des protagonistes, par l'absence du suivant. Jamais deux épisodes n'auront été autant aux antipodes l'un de l'autre, et jamais un scénariste n'aura montré un tel spectre de talent en l'espace de deux épisodes.

C'est la reprise du concept "What if ?" en fiction, à savoir, "what if Donna n'avait pas été là pour sauver le Docteur". Mais en fait, la vraie question traitée ici est l'une des grandes questions morales de la série qui est souvent abordée mais jamais de plein fouet : le Docteur provoque-t-il des morts ou est-il le sauveur ? Cela offre un épisode sombre, ingénieux et très surprenant. Le retour de Rose est géré d'une main de maître en lui donnant un côté mystique excellent qui charme à la fois ceux qui l'ont vu évoluer et les nouveaux fans qui ne l'ont pas connue. L'absence du Docteur permet bien sûr à Donna et à la famille Noble de briller et de vibrer d'humanité. Le parallèle avec les réfugiés et la satire politique est incroyablement juste.

Pour un fan de continuité comme moi, il y a vraiment de quoi se réjouir d'avoir suivi tous les épisodes repris ici. Petit détail : le Titanic n’a détruit qu’une partie de Londres au lieu de la planète entière comme annoncé dans l'épisode du Noël... mais on peut supposer qu'à l'instar de Sarah Jane qui se trouve sur les lieux de l'hôpital de Martha, certaines choses ont légèrement changé suite à la disparition du Docteur. Je citerai en unique vrai défaut le scarabée en plastique, un peu dégueulasse, qui affaiblit un peu le visuel de l'épisode, bien qu'à la décharge du réalisateur c'était depuis le début censé être un des épisodes bad-budget de la saison.

Et comme Midnight faisait briller le rôle d'une compagne humaine malgré l'absence de Donna, ou plutôt justement grâce à l'absence d'une voix compagnon pour le Docteur, Turn Left fait briller le Docteur grâce à son absence et à travers les compagnes qu'il a cotoyées. La phrase sur Rose qui explique que le Docteur prend les gens les plus normaux mais leur révèle qu'ils sont brillants, est fabuleuse.

C'est tout le message finalement, de cet épisode : Donna est brillante, quoiqu'elle en dise. C'est l'histoire tragique d'une femme qui sauve tout un univers en se sacrifiant par courage, alors qu'elle se dévalorise plus que tout. Il faut tout de même souligner le fait que Donna, la compagne que tout le monde redoutait, porte ici totalement un épisode entier, un univers entier sur ses épaules. Aucune autre compagne n'a eu droit à ce traitement de faveur encore à ce jour. Catherine Tate est fabuleuse et l'épisode est un pur bijou sur ce point.

DONNA: I'm nothing special. I'm a temp. I'm not even that. I'm nothing.

C'est probablement l'aboutissement ultime du concept d'épisode sans Docteur, apparu en saison 2 avec Love and Monsters, raffiné avec Blink, et sublimé avec Turn Left. C'est aussi une entrée saisissante pour la fin de saison avec ce set-up du retour de Bad Wolf, une idée de triptyque finale reprise de l'excellente fin de saison 3.

Turn Left est un épisode à concept qui met en lumière ses deux protagonistes comme aucun autre, et montre que la série en est à son apogée.

Avis mitigé pour cet épisode.

De très bonnes idées mais aussi de très mauvaises.

Bonne idée par exemple de montrer ce que serait le monde sans le Docteur mais mauvaise idée le délire de la voyante.

L'épisode reste favorable car Rose is back ! Je me rend compte que je l'apprécié vraiment. (Même si son côté sur de soi me dérange légèrement mais je pense que c'est parce que je n'ai pas l'habitude de la voir comme cela)

J'ai complètement adoré cette épisode qui est superbe et nous fait revenir aux prémisces de la série, c'est le premier épisode que j'ai vue de ma vie et c'est pour cela que j'ai commençais la série!

J'ai trouvé cet épisode complètement captivant et il prépare bien au season finale qui lui sera tout aussi époustouflant !

Un bon épisode, qui a le mérite de nous présenter ce que serait le monde sans le docteur. Et là on se dit: ils sont quand même bien dans la merde.

Et bien contrairement au avis précédemment donné, moi j'ai bien aimé cette épisode.

Certes le docteur est totalement absent, mais même si cette épisode est moins prenant que celui des anges pleureurs de la saison 3, il reste fort intéressant. Voir tout ce que le docteur a permis d'éviter est vraiment sympa, et rajoute beaucoup de cohérence a toute la série.

La vrai question que l'on peut se poser est le but de la voyant dans tout cela.

Revu l'épisode ce soir. A l'époque, je l'avais trouvé sans beaucoup d'intérêt.

J'avais tort. Terriblement.

Il y a ici tout le RTD politique annonciateur de Children in Need à Years and Years. Les scènes des réfugiés sonnent très "Children of men" et font froid dans le dos. 
 

Belle redécouverte, non dénué de belles RTD-teries (Rose qui voyage entre les univers oklm).