Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
Lire le résumé complet >
Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
0 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
Avis sur l'épisode 14.10
Avis favorable | Déposé le 05 avril 2014 à 19:30 |
The Deadly Assassin, après une première partie déconcertante mais diablement divertissante et osée, poursuit son envolée et enchaîne les bonnes idées. Le scénario est toujours osé et à la fin commence même à toucher au surréalisme. On ne perd pas non plus la représentation d'une société de Seigneurs du Temps dégénérée et obsolète, qui tranche totalement avec l'image qu'on s'était faite de Gallifrey. D'un côté, l'intrigue politique bat son plein : on peut rapprocher la situation à celle de JFK (les quelques mentions sont assez obvious) et c'est globalement plutôt très bien traité. Le Docteur qui surfe sur les subtilités de la loi des Seigneurs du Temps, c'est un peu son habitude et c'est à nouveau très malin pour sous-entendre en quoi le système est cassé et corrompu.
Même la Matrice, objet de technologie ultime des Seigneurs du Temps, est ouvertemment critiquée par le Docteur comme étant primitive par rapport à d'autres espèces qui ont évolué (cf. ma première citation). Quelque chose de cohérent dans une série qui a souvent été bien plus "créative" dans ses idées de SF de moult épisodes, comparé à ce The Deadly Assassin, ce qui résout habilement une incohérence potentielle. Au contraire, le choix de faire figurer des Seigneurs du Temps comme des hommes totalement perdus est loin d'être anodin. Cette deuxième partie nous introduit également le retour du Maître et il arrive selon moi à point nommé, puisque même si le quiproquo sur le meurtre du Président est sympathique pour une première partie (le coup du sniper mal calibré est astucieux), il faut bien un véritable antagoniste chaotique, un marionétiste derrière tous les événements, et qui de mieux que le Maître ? Ce que le premier épisode teasait déjà, même si son identité restait ambigue. Les choses deviennent donc plus intéressantes quand le but de l'épisode n'est plus d'empêcher un assassin de mener à bout un projet qui est déjà sûr d'être réalisé (on retrouve ici l'absurdité du titre "l'assassin mortel") mais bien de tenter de prouver que c'est le Maître qui tire les ficelles. Et là encore toutes les bribes de mythologie sur son sujet sont très astucieuses :
Au passage, cet épisode sous-entend plein de choses : la Matrice comme source de savoir éternel des Seigneurs du Temps, déjà, mais surtout qu'être Seigneur du Temps est un statut avant d'être une race ! On mentionne même les "Shobogans" dans cet épisode (sans encore les définir) ! Ou encore la meilleure : le fait qu'on mentionne que le Docteur contient un niveau "anormalement haut" d'énergie Hartron... The Deadly Assassin est une des sources d'inspiration majeure de la mythologie de Doctor Who, notamment depuis la saison 12 moderne.
C'est donc toujours un sérial aussi intéressant, mature (politiquement c'est loin d'être con et surtout dans le cadre de Doctor Who) et violent, notamment avec cette fin qui nous donne un aperçu du jeu pervers et surréaliste du Maître dans la Matrice, avec sans doute les images les plus déconcertantes et effrayantes que j'ai pu voir dans la série classique (l'infirmier avec l'aiguille géant, les soldats masques à gaz...). Ce qui promet un épisode 3 encore plus expérimental que le sérial lui-même... |
C'est un peu con d'avoir grillé le Maitre dans le premier épisode. Ca laisse peu de surprises au reste, qui tient vraiment seulement sur la vie des Time Lord et leur société arriérée et un peu absurde.
La fin de l'épisode nous conduit dans la Matrice, où tout est complètement joyeusement psychadélique et assez intriguant.