Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 1.16
Avis favorable | Déposé le 05 décembre 2014 à 21:18 |
Par rapport à la partie 2, j’ai un peu moins apprécié les péripéties du jour, mais je suis toujours autant en joie face à l’histoire, aussi ma note reste dans la même lignée que les premières parties. En effet, ça fait trois épisodes que j'adore ce que je vois et je crois que je commence à mettre le doigt sur pourquoi : c’est un condensé de toute la force de la série dans sa première saison. Premièrement, les personnages sont tous au beau fixe. Même si Barbara se fait capturer (un peu cliché comme point de scénario), c’est parce qu’au départ elle est plus perspicace que tous les autres, comme souvent, en suivant Tegana dont elle se méfie de plus en plus. One est aussi assez imposant, même lorsque son personnage est physiquement diminué. Et plus que jamais on sent que les relations se sont apaisées depuis le double-épisode Inside the Spaceship. Le fait que One initie de lui-même le fait d’aller chercher Barbara, en est un très bon exemple.
Deuxièmement, l’histoire est charmante et éducative à fond les ballons. Au début par exemple, Ian doit carrément faire un petit cours express sur la condensation de l’eau à Marco Polo, c’est génial ! Et par la suite l’épisode reprend son tutoriel historique en évoquant notamment les Hashashins, et rappelle que ce mot est l’ancêtre étymologique du mot “assassin” dans les langues occidentales, ce qui donne un ton plus inquiétant à la scène. C’est vraiment un super mélange de divertissement et de visée didactique. Troisièmement et c’est le plus important, le serial nous fait vraiment voyager. Avec juste quelques images et un script solide. Le fait que le récit adopte le point de vue assez personnel de Marco est une idée vraiment bien vue, qu’on doit au super réal Waris Hussein, qui a suggéré l’idée de la narration, originellement faite par le Docteur. Certes tout cela n’est révolutionnaire ou particulièrement incroyable, c’est globalement simpliste, mais c’est la première saison : il faut poser les bases. Et les bases, c’est justement tout ce que j’ai cité comme points forts : les personnages super, une volonté éducative et fun, et un appel au voyage. Chaque partie de Marco Polo se concentre plus ou moins sur une péripétie différente, ici on résout le problème de l’eau du désert et on découvre une nouvelle ville (dans un diaporama géographique toujours aussi charmant). On nous conte notamment les légendes des Hashashins et de la Grotte aux Yeux. Il y a tout un passage, en théorie un peu long, où la jeune Ping-Cho raconte une légende sur la ville et le passé du pays, c’est très contemplatif, très immersif aussi, et pas forcément utile en soi. Sauf qu’après, on a toute l’intrigue où Barbara va dans cette Grotte et se retrouve face aux Hashashins, et la légende prend vie sous nos yeux… La grotte est un décor d’ailleurs plutôt bien fait, et le cliffhanger a le potentiel d’être super creepy si on l’avait vu en action, et si Carol Ann Ford n’avait pas autant exagéré son cri (qui gâche un peu de la subtilité de l’idée, dommage). Quoiqu’il en soit, Marco Polo devient vraiment un périple, un voyage d’apprentissage (ça demaaande du couraaaage ! Marcooo Poooolooo… ahem bref). On est à mille lieux d’un combat contre des monstres aliens, et pourtant on est au plus près de la vision originale de Doctor Who de Sydney Newman. J’adore ! |
Avis favorable | Déposé le 28 mars 2014 à 14:25 |
C'est avec cette troisième partie de Marco Polo qu'on comprend enfin vraiment quelle sera la structuration de l'épisode : une succession de petites aventures indépendantes les unes des autres, qui permettront de faire avancer lentement mais surement l'intrigue principale. Rien que la manière de résoudre le cliff de la partie précédente et de clore ce chapitre pourtant central depuis le départ pour passer à une vitesse assez hallucinante à quelque chose de complètement différent, puis, plus loin, la manière dont se termine la partie, en sont la preuve. Et si ça ne semble pas forcément être à première vue quelque chose de plus excitant que ça (sans que ça ne soie source de reproches non plus), ça rassure tout de même soudainement quand à la capacité de l'épisode à durer 7 parties. Non, fort heureusement, les 2 premières parties n'étaient pas allées trop vite, car cette très sympathique troisième partie nous prouve qu'il y a encore pas mal d'éléments à exploiter. Par le background de l'époque qui offre moultes possibilités de péripéties riches et variés sans virer dans le hors sujet pour autant (coucou Partie 6 de The Daleks). Après le dangereux désert de Gobi, nous avons cette fois le flippant temple aux 500 yeux, qui nous offrent les plus gros moments de tensions depuis le début de l'épisode et un cliff très efficace (bien que ça le serait encore plus si ce n'étaient pas des putains de diapos) ! Par le tandem Ping-Cho / Susan qui, en plus d'être attachant, deviens vraiment central à l'intrigue. Il est d'ailleurs très appréciable de constater à chaque nouvelle partie un peu plus, alors qu'ils semblaient assez lisse et stéréotypés au premier abord que les personnages de cet épisode (Marco, Ping Cho, mais surtout Tegana) sont beaucoup plus complexe et travaillés qu'il n'y paraît, et en deviennent tous assez attachant pour le coup. Par la relation progressive mais assez réaliste et bien étudiée entre Marco Polo et Le Docteur. Il est fort possible que cet épisode ait été la première fois que je vois de la série un protagoniste de l'épisode ne pas faire de suite ou sous peu confiance au Docteur et à ses compagnons. Et c'est une réaction assez logique d'ailleurs et qui, même si elle rend parfois le personnage éponyme pénible à ne pas vouloir comprendre le Docteur (il faut aussi dire que ce dernier, bougre de manipulateur quand il le veut, ne fait pas grand chose pour gagner sa confiance et n'hésite pas à lui la mettre à l'envers à peu près à chaque fois qu'il le peut) et nos héros (déjà plus "réglos" et apte à tisser une relation de confiance), ça a le mérite d'être très intéressant à suivre et de changer un peu ce genre de dynamiques de la série. Et par le fait qu'on commence à en apprendre plus sur Tegana, qui, de par le fait qu'il est dorénavant établit qu'il n'est plus le seul ennemi, et même pas le plus puissant d'entre eux, commence à s'étoffer et à captiver vraiment notre intérêt. Et c'est bien connu qu'un méchant réussi réhausse en général significativement l'intérêt ... En résumé, une troisième partie fort plaisante à suivre qui nous montre le plein potentiel de l'épisode, pour l'instant bien sympathique à suivre à défaut d'être extraordinaire, et qui donne hâte, comme quasiment à chaque fois, de découvrir la suite au plus vite. |
RIP mes tympans lors de la dernière scène avec Susan :(
Sinon, c'est effectivement très agréable cette petite histoire qui ne perd pas trop de temps en accumulant les péripéties sans trop de temps mort.