Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 1.31
Avis favorable | Déposé le 26 décembre 2014 à 19:19 |
J’aime beaucoup ce début d’épisode où les compagnons reviennent sur à quel point ils ont changé depuis leurs débuts, et le Docteur et Susan qui réalisent également qu’ils ont changé en présence de leurs deux compagnons humains. C’est, après tout, grâce à Ian et Barbara en un sens, que le Docteur prendra des compagnons humains pour le restant de ses jours. Passée cette introduction (présente car The Sensorites devait être le final de la saison à la base), et une jolie transition “intérieur du TARDIS -> intérieur du vaisseau mystère” très smooth, on trouve une première partie avec des hauts et des bas. Le premier acte est très réussi. L’arrivée dans un vaisseau où les deux pilotes sont morts d’une cause mystérieuse, donne un ton macabre original à ce stade. L’idée d’une montre qui se recharge par l’énergie cinétique du poignet, est une jolie revisite de la traditionnelle ficelle de Doyle ou Christie à base de “la montre indique l’heure du décès” (même si l'épisode en profite pour faire une remarque chauviniste de l'époque en ignorant totalement l'avis de Barbara). On se demande très vite pourquoi les deux pilotes (qui étaient en fait plongés dans le coma) ne cherchent pas à partir avec le Docteur, j’ai même cru à une incohérence. En fait, tout est expliqué par l’influence des Sensorites, un peuple visiblement doté de pouvoirs d’influence psychique. Le build-up de ces aliens est sans doute la meilleure chose du scénario et du serial. On les mentionne tellement et leurs motivations sont si étranges qu’on ne peut qu’être intrigué. C’est un peu dommage qu’on se concentre ensuite sur Barbara et Susan menacées par le troisième homme de l’équipage, plus atteint que les autres, dans des scènes franchement ennuyantes à souhait. L’épisode rate vraiment le coche, je trouve, sur la suggestion de l’existence ou non des Sensorites. En montrant une main alienne voler la serrure du TARDIS (une façon un peu cheap de retenir le groupe dans l’intrigue), l’épisode révèle trop vite que ces Sensorites sont bel et bien présents et potentiellement malveillants. Alors que sans ça, vu comment les humains à bord sont cryptiques et confus, et vu la présence du troisième homme qui a vraiment perdu la boule, on aurait pu légitimement penser qu’il s’agit d’un cas de paranoïa collective, ou autre idée assez inquiétante. Il y aurait même pu avoir un côté un peu meta sur le fait qu’ils se sentent pris au piège dans l’action et observés par tous les côtés. Au lieu de ça, on n’a aucun doute sur l’existence des Sensorites et cela rend les péripéties avec John trop superflues. Un autre problème, c’est que c’est globalement mal écrit. Les dialogues sont clunky et on sent que le script n’a pas été relu : Ian qui balance du charabia technique sur le TARDIS comme s’il le connaissait, Susan qui trouve un second cadavre en disant “celle-ci est une fille” (wtf ? osef ?) ou encore plus tard un homme malade qui regarde Barbara et dont les premiers mots sont “vous ressemblez à ma soeur, vous êtes là pour aider ?”. Brrr. Dommage car il y a tout de même de bonnes idées dans l’histoire, comme les récits assez inquiétants des astronautes, qui nous laissent imaginer le pire sur les Sensorites. La réalisation a quelques bons côtés : la caméra surtout est bien meilleure ici qu’avant, et il y a des plans plutôt convaincants sur le scanner du vaisseau (le crash vers la planète est pas trop mal fait). En revanche niveau décors, tout est très statique, et l’énorme étiquette “WATER” que Susan et Barbara n’ont pas vu la fout un peu mal. Reste tout de même un excellent cliffhanger qui vient rattraper le tout, en offrant un payoff réussi à l’effet d’attente instauré autour des Sensorites. Voir une figure alienne aussi “alienne” (ni des robots, ni des gros monstres verts) flotter ainsi dans l’espace, semblant ramper petit à petit sur le vaisseau, est indéniablement une super image, qui ne peut que donner envie de voir de quoi il en retourne. C’est une introduction inégale car elle manque l’opportunité d’être plus subtile et suggestive, ce qui sera vrai pour tout le serial. Elle réussit quand même à intriguer avec un certain charme macabre. |
C'est un peu toujours la même chose : un lieu, un TARDIS qu'on n'arrive plus à ouvrir/trouver, des portes qui se ferment derrières les personnages et qui permettent de séparer le groupe. Cela commence à me lasser.
Je vais donc prendre la machine à accélérer le temps et sauter vers d'autres épisodes mieux notés, vers d'autres compagnons, voir directement vers d'autres Docteur.
(sinon, ils sont bien moches les Sensorites...)