Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 1.02
Avis favorable | Déposé le 19 octobre 2016 à 17:57 |
Cela a le charme de l'ancien. Heureusement parce qu'un quart d'heure de discussion pour savoir qui méritait d'être le chef; c'est un poil exagéré. Mais c'est si kitsch que pour l'instant ça m'amuse. |
Avis favorable | Déposé le 26 novembre 2014 à 18:27 |
C’est sûr, ce n’est pas aussi dantesque que le premier épisode, mais cette seconde partie ne démérite pas selon moi et possède de vraies qualités. La réalisation est ici plus hésitante, mais le noir et blanc a vraiment son charme même encore aujourd’hui. L’arrivée du TARDIS dans cette terre désolée donne un effet vraiment réussi à cette première aventure, et on n’a aucun mal à croire à ce que Ian change d’avis et accepte finalement de suspendre son incrédulité, comme Barbara, et comme l’audience. La dynamique de la team TARDIS à quatre est vraiment bien. Barbara est très attachante et plus mature que Ian, qui reste capable de changer d’avis et faire preuve de compassion. Susan crie un peu trop en deuxième partie d’épisode et Carl Ann Ford le surjoue, mais sa détresse pour son grand-père reste touchante à ce stade et est nécessaire pour que les quatre compagnons se serrent les coudes. Le show continue de saupoudrer légèrement ses dialogues de mythologie pour intriguer, notamment avec cette très bonne idée d’un TARDIS qui se camouflerait dans le paysage, mais dont le déguisement est ici cassé et reste une boîte de police. C’est clairement un bel effort de créativité pour pallier un budget serré, mais qui au passage permet aussi de donner une imagerie si particulière à la série.
On est d’ailleurs encore dans les moments où on rappelle que c’est Doctor Who.
Le Docteur est ici confronté pour la première fois à un groupe totalement étranger et hostile et on le sent très hésitant et faiblard. Cela tranche radicalement avec l’image qu’on a de lui plus tard dans la série - et cela colle bien avec le fait qu’il n’a sûrement pas voyagé tant que cela, Susan évoquant simplement un petit carnet qui contient les récits de toutes leurs aventures. Willam Hartnell incarne toujours un Docteur dur et réussi. Et puis, même s’il y a des défauts, je trouve que les dialogues sont vachement bien écrits. Avec peu de temps, les hommes des cavernes sont assez bien caractérisés. La lutte pour être le chef entre les deux hommes est certes un peu longuette. Mais il y a quelques bonnes répliques qui donnent à l’ensemble un revêtement assez philosophique :
Il y a notamment cette belle phrase qui sous-entend que les hommes sont en conflit et en querelle depuis l’aube des temps avant même d’avoir un objet de convoitise, et que ce dernier ne fera qu’entraîner notre chute :
Et l’épisode véhicule bien cette idée d’une civilisation très primitive, qui considère toute technologie comme de la magie. Ils interprètent le TARDIS comme un arbre, les allumettes comme un pouvoir du Docteur de faire le feu, etc. J’ai aussi mis un certain temps à comprendre que le fameux “orbe” dont il parle comme d’une personne, représente en réalité le soleil. C'est quand même super pertinent de baser la première histoire à la préhistoire aux côtés d’un peuple qui n’en est qu’à ses balbutiements, pour rappeler à quel point l'humanité évoluera, car cela met en perspective notre propre incrédulité (et celle de Ian et Barbara) face à la technologie du Docteur, donc aux éléments SF de la série. On se dit que si on pensait que les allumettes étaient de la magie il y a des milliers d'années, il n'est pas impossible de croire à l'existence du TARDIS dans un lointain futur également. C'est probalement la meilleure illustration de la loi de la "magie qu'on ne peut distinguer de la technologie" d'Arthur C. Clarke, qu'il écrivait un an plus tôt seulement dans son livre. Est-ce un peu long ? Sans doute. Les scènes d’action sont-elles à la rue dès que ça bouge un tout petit peu, avec une musique tintouin agaçante ? Evidemment. Mais est-ce qu’il y a toujours des idées, du suspens et un sens de l’imagerie au poil ? Oh que oui. Y compris dans ce plan final sur des crânes ouverts, presque aussi creepy que l’image d’ouverture avec la silhouette de l’homme préhistorique. |
Avis défavorable | Déposé le 22 juin 2014 à 06:32 |
Les 5 minutes en début d'épisode consacrés au Docteur et à ses compagnons sont formidables, dans la parfaite continuité qualitative du premier épisode. La manière dont ce quatuor de personnages principaux est mis face à l'exploration de ce nouveau monde/cette nouvelle époque est très intelligemment mise en scène et les relations entre ces personnages est bien doseé. William Hartnell, notamment, dont le surjeu pouvait être agaçant dans le premier épisode (bien que finalement nécessaire), est fascinant dans son rôle de misanthrope dont on ne saisit pas encore le but. Et puis... il y a le reste (la majorité de l'épisode), l'introduction à une intrigue qui sur le papier, au vu de la période historique, a du potentiel, mais qui se résume ici à une rivalité assénée avec une lourdeur pachydermique insupportable. |
Avis favorable | Déposé le 20 mars 2014 à 21:51 |
Pas tout à fait de l'avis de Dewey. Tout d'abord, la première partie de l'épisode est un petit délice pour les fans. Voir le Docteur sûr de lui déblatérer pour la première fois son jargon scientifique à ses compagnons, voir Ian douter, formuler les sempiternelles arguments d'un compagnon sceptique, voir le Docteur s'interroger sur la transformation du Tardis, ou bien être mis pour la première fois en péril ... J'admets que le milieu de l'épisode est un peu mou, en grande partie durant le discours des hommes préhistoriques. Ce qui m'étonne, c'est le sérieux avec lequel cette confrontation est traitée. Nous sommes ici face à une intrigue politique primaire, dans tous les sens du terme. Les hommes préhistoriques, bien que peu développés, sont écrits avec intelligence. Ils ne sont pas dénués de raison, ont des croyances différentes, mais restent des hommes, dans toute leur complexité. Enfin, je suis aussi surpris par la qualité d'écriture des dialogues. Que ce soit celles concernant les croyances des hommes préhistoriques, ou bien les nombreuses questions autour du Docteur et du Tardis, l'ensemble est vraiment bien écrit, et joué avec conviction. Même la réalisation est efficace, et évite l'effet "studio" que je craignais tant en entamant les Classics. Mais pour l'instant, je n'ai pas encore ressenti de problème de ce côté ... |
Avis défavorable | Déposé le 12 mars 2014 à 21:03 |
Là par contre, c'est la douche froide vis à vis de la première partie. Cette deuxième partie d'An Unearthly Child, pourtant centrée sur une période qui avait tout pour être intéressante, fait peine à voir face à la précédente, et accuse nombre de défauts que cette dernière avait su éviter avec brio. Si ce qui se passe du côté du Docteur et de ses compagnons est au départ assez intéressant, l'un des gros points noirs de cette partie est qu'elle, du coup, se permet d'être une nouvelle introduction pour l'intrigue majeure du reste de l'épisode au sein même d'une autre intrigue déjà en cours à un stade scénaristique bien plus avancé. Et le truc, c'est que ça dure pendant TOUTE cette partie. C'est peu dire que le principal problème de cette 2ème partie est son rythme. C'est lent, mon dieu, mais c'est lent ... putain que c'est lent ! Je crois bien que c'est le pire de la série (dans ceux que j'ai vu) à ce niveau là. Ce serait encore excusable si l'on nous faisait miroiter une intrigue qui nécessite tant de temps et qui est un minimum intéressante, mais on a ici hélas qu'une intrigue assez pauvre dont on se doute déjà globalement du déroulement et de l'issue avant même qu'elle n'ait commencée, et qui n'est pas excitante pour un sou. Et ce n'est pas la fadasse, malgré tout le boulot qui à été fait autour, ambiance préhistorique de l'intrigue qui y changera quelque chose, bien malheureusement ... Il devient donc particulièrement énervant de voir cette partie trouver la moindre excuse, aussi ridicule puisse t'elle être, pour meubler du temps d'antenne sans faire avancer l'intrigue. Dire qu'il ne se passe absolument rien de l'épisode ne serait qu'à peine exagérer la vérité. Heureusement que le Docteur, ses compagnons et leurs relations sont là pour sauver cet épisode du naufrage, parce que sans la primeur du mystère qui entoure William Hartnell, et le plaisir de découvrir plus en détail nos héros (ce qui malheureusement, n'occupe à peine plus du quart de cette partie), cette 2ème partie serait sans aucun doute les 20 minutes les plus pénibles de l'histoire de la série. Là ou en 20 minutes le pilote nous bluffait en introduisant aussi bien autant d'élément à la fois, cette deuxième partie nous consterne en traînant au possible pour tenter de camoufler la faiblesse de sa nouvelle intrigue, dont le peu d'intérêt qu'elle engendre rend bien inquiet pour la suite de ce 1er épisode, qui n'est finalement pas si bien parti que ça ... |
Sortis du Tardis l'intrigue est molle et sans intérêt.
Les hommes préhistoriques sont ennuyeux avec des scènes trop répétitives.
Les quelques scènes du début restent quand même sympa.