Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Un épisode intéressant, malheureusement ultra limité par le budget et la créativité de l’époque, qui se résout plus à parler de portes et de verrous qu’autre chose…
Il y a pas mal d’idées sympathiques dans l’épisode, mais l’exécution est trop ennuyante pour que j’adore le serial.
Par exemple, le concept de Susan et Barbara qui se concentrent pour penser à la même chose et utilisent ainsi la force de l’esprit contre les Sensorites. C’est pas mal, ça rentre dans le thème "psychique" de l'épisode… mais pourquoi est-ce fait d’une pièce à l’autre, et de façon un peu random, pour tester leur théorie, et pas au cœur d’une scène plus frénétique ?
La scène où Ian et Barbara doivent aller voir ce qui a causé un bruit (l’arrivée des Sensorites dans le vaisseau) est très, trèèèès longue. C’est plutôt bien réalisé et le design des Sensorites est suffisamment creepy pour qu’on ait l’anticipation de leur arrivée, mais tout de même, c’est lent.
On passe en fait bien trop de temps dans ce serial avec des personnages séparés par des portes, c’est tout con mais ça manque de panache. Les péripéties sont répétitives : les deux pilotes ont des maux de tête, le scientifique fou délire un peu, on verrouille/déverrouille une porte, tout va bien, on recommence, etc. Ce schéma ne se répète pas 8 fois non plus, peut-être juste 1 ou 2, mais la sensation qu’il laisse est celle de tourner en rond.
Et c’est dommage, car il y a plusieurs bons dialogues, comme Barbara et Susan qui évoquent leurs points de vue sur le voyage :
Ou encore un peu de blagues entre les compagnons :
Tout comme la première partie, il y a tout de même pas mal de qualités dans l’épisode, surtout vers la fin.
Déjà, Carol Ann Ford joue bien dans ce serial et Susan a un rôle enfin intéressant. Elle devient une sorte d’ambassadrice pour les Sensorites, un peu comme elle l’était pour les Thals dans The Daleks, une autre histoire qui l’exploitait assez bien.
Ensuite les Sensorites sont tout de même assez réussis pour l’instant. Barbara comprend (peut-être même avant le spectateur) qu’ils ne sont pas belliqueux par nature, juste un peuple pacifique qui se méfie des humains et de la convoitise de leurs minerais. C’est un message évidemment politique, assez bien fait, parfois éducatif (Ian qui décrit à Susan le spectrographe des minerais). C'est assez original pour l'époque de montrer des aliens non-humanoïdes bienveillants.
Il y a aussi l’idée pas trop mal de comparer les Sensorites à un opposé des chats, qui ne voient vraiment rien dans le noir.
A noter un passage assez retcon par la suite de la série : quand le Docteur évoque justement que les humains voient mieux dans la pénombre que les Sensorites, il s’inclut lui-même en disant “nous les humains”... Et pourtant dans ce même serial, on voit que Susan est réceptive à la télépathie des Sensorites, et le Docteur dit à Ian qu’il est aussi télépathe et a pu voir dans ses pensées par le passé ! Sans doute une erreur de William Hartnell, il en fait beaucoup dans ce serial...
C’est très imparfait, mais l’ambiance du serial me plait malgré tout suffisamment, tout comme la rencontre avec les Sensorites.