Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 1.28
Avis favorable | Déposé le 22 décembre 2014 à 00:51 |
Une seconde partie qui a surtout pour rôle de faire avancer l'intrigue, sans forcément renchérir sur la partie modification de l'histoire. Ici, Barbara doit plutôt faire face aux conséquences de son acte et tenter tant bien que mal de mitiger les doutes de Tlotoxl en gardant l'autre prêtre de son côté. La très bonne idée de l'épisode, c'est d'avoir séparé tous les personnages. Il y a véritablement quatre groupes distincts, un par membre de la team TARDIS.
C'est une belle cohérence par rapport à l'intrigue de Ping-Cho dans Marco Polo notamment, et son affirmation de vouloir faire sa vie avec l'homme qu'elle aura choisi est un moment assez important pour le personnage. Il faut aussi remarquer que dans la partie précédente, Susan s’étonnait que le dieu Yetaxa pouvait prendre l’apparence d’une femme, ce qui est un élément qui n’a pas très bien vieilli aujourd’hui, quand on sait ce que font les Seigneurs du Temps. Mais comme les Aztèques, que l’histoire a retenu pour ses avancées comme pour ses mauvais aspects, cela a son charme, de voir la série classique avec toute son ouverture d’esprit d’un côté, et tout son retard de l’autre, aussi bien politique que dans le lore : ici, après avoir été souvent un peu gamine et pas toujours progressiste, Susan fait preuve d’un bel effort de caractère. A noter que l’actrice était en vacances cette semaine, donc qu’ils ont tourné sa scène plus tôt, mais l’épisode est si bien découpé qu’on ne s’en rend pas compte.
Et c'est probablement l'intrigue la plus lente du lot, notamment le combat final qui traîne un peu. A noter tout de même que le duel mano-à-mano n’est pas trop mal réalisé, on arrive à croire que les acteurs y donnaient du leur. Et le twist de faire d'Ixta le fils de l'architecte du temple, que le Docteur aide donc sans savoir que cela desservira Ian, est assez inattendu et crée du bon lien entre les intrigues
Et c'est aussi lui qui est le plus en contact avec Barbara. Après s'être emporté contre elle pour ses actions irréfléchies de l'épisode précédent, il s'excuse tout de même et le duo finit par se serrer les coudes. Je dois dire que j'aime beaucoup leur relation de respect et d'égal à égal entre Barbara et le Doc, et ce derniere est au beau fixe dans ce serial.
Même si je suis un peu moins impressionné qu'à l'issue de la première partie, cela reste un très bon épisode ponctué de nombreuses intrigues entremêlées autour des croyances des Aztèques, ce qui le rend très divertissant. Je pense au passage que très peu voire aucun autre épisode de la série n'aborde de façon si frontale la religion dans son script, vu comment le sujet est casse-gueule, et pourtant ici c'est très bien réalisé. Avec Marco Polo comme avec The Aztecs, John Lucarotti donne vraiment vie, je trouve, à la vision originale de la série telle que souhaitée par Sydney Newman et Verity Lambert : un show pour les enfants mature et instructif. Ces épisodes “pure historicals" qui nous amènent sur Terre dans le passé, pour faire rencontrer des figures ou un peuple célèbre, avec notre team TARDIS, ne comportent aucun élément alien… sauf un, justement : “nous” sommes les seuls aliens, plongés dans une culture inconnue pour apprendre des choses et ressortir avec une expérience différente du monde. Et c’est parfaitement exécuté ici ! |
Un épisode assez dynamique où chaque membre de l'équipe a sa propre storyline.
Notamment Barbara qui se révèle de plus en plus comme un élément moteur de la team.
Et même Susan fait preuve d'un modernisme assez étonnant pour l'époque en refusant de le mariage contraint.