Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 1.08
Avis favorable | Déposé le 30 novembre 2014 à 20:35 |
Une partie qui commence par battre un peu de l’aile. Il est dommage que le serial n’exploite pas plus Ian dans le Dalek car c’était une bonne idée, qui ne sert qu’à une scène d’action à base de contrôle d’un ascenseur. 8 minutes là-dessus, c’était peut-être exagéré ? Les deux plans “ascenseur qui monte” et “ascenseur qui descend”, bien que bien foutus, sont utilisés en boucle et pas de manière cohérente selon qu’il monte ou descende, ce qui rend la lecture très brouillonne (et ça n'a rien à voir avec l'époque pour le coup). L’épisode tombe un peu trop dans la poursuite de couloirs pour être intéressant au début. D’ailleurs, la créature contenue dans le Dalek que Ian a retiré ne revient pas dans cette partie, dommage alors qu’il s’agissait du cliffhanger très réussi de la partie précédente. Je comprends l’idée de laisser planer un mystère sur la véritable apparence des Daleks, et ça fonctionne bien, mais on aurait tout de même pu faire un peu mieux. C’est d’ailleurs la première fois qu’un cliff est désamorcé de la sorte. Il y a quand même quelques scènes d’action réussies (l’explosion du Dalek, les protagonistes qui hurlent à la fenêtre), mais globalement je n’ai pas ressenti vraiment la tension que l’épisode cherchait à véhiculer ici. Heureusement, le niveau remonte lorsque les Thals arrivent, paradoxalement (car ils ne sont toujours pas formidables en soi). C’est qu’ils mettent en lumière la cruauté des Daleks. Ils commencent à insister sur la notion d’extermination, et Ian évoque l’idée essentielle de ces ennemis : la haine de la différence.
C’est une idée qui fait froid dans le dos et qui donne une réponse finalement attendue : les Daleks sont simplement purement mauvais à la racine. Ils ont muté ainsi, ce qui est un twist assez attendu mais intéressant, quand on sait que les Daleks appelaient les Thals “les mutants” selon eux, dans l’épisode 2. Les trouvailles du Docteur sur l’histoire des races de la planète Skaro (nommée ici pour la première fois) sont très enrichissantes. On évoque les ancêtres des deux races, les Dals pour les Daleks, génétiquement évolués pour tuer les autres et survivre, au détour d’une mutation trop centrée sur sa propre survie. Face à eux, les Thals, de base des guerriers, qui ont évolué pour devenir des idéalistes pacifistes presque instinctivement. C’est en tout cas une réflexion que se pose Barbara, dans un autre dialogue intéressant :
L’épisode semble un instant se diriger dans une des directions les plus surutilisées dans les histoires classiques : la team TARDIS qui aide un peuple opprimé à se révolter. Ian veut en effet que les Thals prennent les armes ou du moins affirment leur identité. Ian étant clairement, comme tout le monde peut le comprendre, le vrai héros de l’histoire à ce stade, celui qui est prêt à se sacrifier pour prévenir les Thals de l'embuscade Dalek, même s’il échoue à éviter l’exécution du leader Thal. Le Docteur est ici toujours assez lâche et juste fasciné par les histoires aliens de mutations. Une fois sa curiosité scientifique satisfaite, il veut juste rentrer au TARDIS. Comme tous les personnages, évidemment. Mais ils le disent eux mêmes : ils sont plus embarqués dans le conflit qu’ils le prétendent, et ils ne peuvent le nier. Comme le spectateur finalement : on meurt d’envie d’en voir plus de ces Daleks et de ces Thals.
(à noter que le dialogue ci-dessus me fait assez penser aux mots de Yoda dans Star Wars sur la peur qui amène à la haine et à la guerre) Et c’est bien pour ça que le cliffhanger les force à prolonger leur séjour, pour le plus grand plaisir des spectateurs. La raison est assez bête, même si elle a le mérite de revenir sur un élément marquants des précédentes parties, il est assez idiot d’imaginer que Ian n’aurait pas fait remarqué la fouille qui l’a dépouillé de leur billet retour. C’est un des défauts de l’épisode, avec le début trop longuet, le manque de continuité sur les très bonnes idées de la précédente partie (Ian dans le Dalek + le mutant hors du casier), et un montage un peu off, notamment les retrouvailles entre Ian et le reste du groupe avec les Thals qui se font en hors-champ, alors que Ian vient de risquer sa vie. Mais cela reste une partie divertissante surtout grâce à tout son lore sur les Daleks et les Thals, et car les personnages sont toujours autant réussis. |
Avis favorable | Déposé le 26 juin 2014 à 14:13 |
Pour l'instant le meilleur épisode de The Daleks grâce à une action rondement menée et des Thals finalement mieux introduits que dans l'épisode précédent. Le gros problème par contre, c'est que le cliffhanger n'est pas terrible et est inquiétant pour la qualité des 3 dernières parties de The Daleks. P.S. : Yeah !!! 100ème note, bitch !!! |
Avis favorable | Déposé le 22 mars 2014 à 13:25 |
Les Daleks passent à l'action ! Le Docteur, Barbara et Susan sont forcés de laisser Ian derrière eux, celui-ci étant toujours coincé dans son Dalek. La séquence où les Daleks font fondre la porte est un bon moment de tension, tout comme la destruction de la carcasse vide, ils commencent vraiment à devenir effrayants. Le rythme est vraiment soutenu pour une fois, on enchaîne l'évasion avec l'embuscade dressée aux Thals, le danger est permanent. Voir le Docteur et ses 3 compagnons frapper à la fenêtre représente bien le désespoir dans lequel se trouvent les personnages, prisonniers au dernier étage de la base des Daleks. Bien évidemment, c'est un massacre du côté des Thals, trop naïfs face aux Daleks. Ian joue encore le rôle du héros, puisqu'il permet tout de même de minimiser les dégâts. Il agit une fois encore en opposition avec les directives du Docteur, qui ne souhaite pas s'impliquer dans cette bataille. Je commence à cerner le caractère du Docteur de William Hartnell. Il est un scientifique, un curieux de la nature humaine, mais en aucun cas l'humaniste qu'on connaît plus tard. Dans cet épisode, il s'intéresse aux informations sur la planète, mais refuse de prévenir les Thals du danger qui les guette. Ian joue le rôle de l'intermédiaire, et son évolution est toujours la plus patente depuis le début de la série. Au détour d'un dialogue avec les Thals, la nature des Daleks est enfin définie à la perfection. Pourquoi tuent-ils ? Car ils n'ont pas d'autres options. Ils sont programmés pour détruire tout ce qui leur est différent. Le Docteur développe même un peu le background de ses pires ennemis, résultat d'une évolution qui se serait séparée en deux branches distinctes. Pour conclure, l'intrigue se poursuit bien, sans réel coup de mou pour le moment. Curieusement, on se demande comment l'histoire va pouvoir se poursuivre sur 3 épisodes, tant tout semble avoir été dit à la fin de cette partie, mis-à-part la confrontation finale. Les Daleks parviendront-ils à mener leur épisode jusqu'au bout sans sombrer dans le ridicule ? Seul l'avenir nous le dira ! |
Avis favorable | Déposé le 17 mars 2014 à 10:14 |
Très riche en action et en tension (c'e sont d'ailleurs quasiment les uniques éléments dont est composé cette partie, avec un soupçon de background development), cette quatrième partie solde ici ce que les 3 premières avaient accumulés, à travers une tentative d'évasion extrêmement tendue et foireuse, couplée d'une infernale traque de nos héros par les Daleks, et l'embuscade puis affrontement tant attendue avec les Thals. Bref, un épisode qui bouge beaucoup pour notre grand plaisir. Bien que peut être trop - ou sur une trop longue durée - justemment vis à vis de ce qui va suivre. Car s'il y a bien un seul bémol à cette partie, c'est qu'elle fait tellement bouger les choses qu'on a l'impression que l'épisode pourrait - voir devrait - limite s'arrêter là. Certes, il reste le conflit Thals / Daleks à résoudre, mais avec tout ce que la fin de l'épisode nous apprend à ce sujet, on a bien du mal à voir comment cela suffira à tenir trois parties de plus. Et vu la pauvreté de l'excuse qui nous est sortie pour prolonger l'épisode (bien qu'elle ait au moins le mérite de ne pas être illogique), on ne peut s'empêcher, malgré 4 très bonnes premières parties, de s'inquiéter un peu pour la suite ... D'autant que cette partie aura définitivement prouvé que la grande force de "The Daleks" jusqu'à présent aura été l'énorme boulot fait sur son ambiance qui parvenait à sublimer tout le reste, scénario (gloablement assez basique jusque là), rythme, acting, tension ... Hors, cette ambiance tenait à essentiellement à la peur des Daleks, la peur des Thals, bref, la peur de l'inconnue. Ce sur quoi il n'est désormais plus possible de jouer, vu toutes les informations qu'on a récolté ici et là sur les deux peuples et leur histoire ... Bref une très bonne quatrième partie, peut être bien la meilleure depuis le début de l'épisode, mais qui ne peut s'empêcher de nous faire douter sérieusement de l'intérêt de jouer les prolongations aussi longtemps ... |
Alors peut être, je dis de la m..., mais d'après moi, les créateurs du show n'avait pas l'idée de faire du Docteur le personnage principal, mais plus une espèce de Géo-Trouvetou, présent pour amener les autres personnages (et les spectateurs) à l'action. Car, en fait, ici, le vrai héro, c'est clairement Ian.
Sinon, comme vous, je me demande de la pertinence de continuer cette aventure sur la planète des Daleks.
Et aussi, marrant, mais c'est la deuxième fois que les 4 viennent en aide à quelqu'un de blessé et se contentent de lui proposer....de l'eau à boire. Étrange.