Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 1.09
Avis favorable | Déposé le 30 novembre 2014 à 21:27 |
La dynamique des personnages est désormais un peu le seul intérêt de l’histoire. Déjà, je trouve ça assez sympa que William Hartnell qui se trompe sur le nom de Ian Chesterton à cause de ses problèmes de mémoire, ils ont décidé de l’intégrer dans la série pour que ça devienne plus naturel.
Il y a tout un débat moral au début typique de ce qu’une team de 4 protagonistes peut offrir. C’est une discussion intéressante : faut-il forcer un peuple à se sacrifier pour soi-même si c’est pour leur propre bien au passage ? Cela fait ressortir des liens inattendus entre les personnages, comme Ian/Susan plus proches des Thals qui refusent de les forcer à la guerre, tandis que le Docteur et Barbara sont d’accord et pensent en priorité à se sauver.
C'est tout ce qui fait le charme de l'ère One : le quatuor TARDIS qui débat et qui s'interroge sur des choses sur lesquelles ils ne sont pas tous d’accord. Encore une fois en l'espace d'une ou deux scènes, de cinq petites minutes à tout casser, toutes les relations sont dépeintes, entre One et Susan (ce dernier rappelant qu’il respecte tout de même beaucoup son avis), entre Barbara et Ian ("Do I have any say in this ?" "Of course you do.") et évidemment entre One et Ian ("Are you challenging me ?" "Yes, I am."). C'est très bien écrit en fait et ça fait réaliste, trop souvent dans la série par la suite les compagnons n’ont jamais de désaccord avec le Docteur qui fait figure d’autorité, mais ici les personnages sont tous suffisamment nuancés, surtout le Docteur, pour que chaque voix compte. Le débat est peut-être un peu long mais vraiment intéressant, aussi bien pour les liens entre la team TARDIS donc, que pour l’idée assez “expérience sociale” de voir si un peuple naturellement pacifiste pourrait prendre les armes en cas de besoin, un contraste radical avec les Daleks qui sont naturellement belliqueux et qui prennent les armes constamment. Cela aboutit à une conclusion inattendue où Ian tente un gros coup de bluff en mettant en jeu les archives historiques du peuple Thal pour leur prouver qu’il faut parfois se battre pour ce qu’on aime.
Bon, le fait qu’au final c’est surtout pour défendre sa dulcinée que le Thal réalise qu’il faut parfois se battre, c’est franchement cucul et trop vieux jeu sexiste, j’aurais préféré que la simple envie du peuple de défendre leur histoire et leurs valeurs suffisent, mais bon, dans l’ensemble toute la première partie est assez bien gérée et suffit à ce que l’épisode ne soit pas totalement à côté. Car le reste de l’histoire est un peu médiocre. Les Daleks sont encore assez bons, mais un peu sous-utilisés. On les voit dans un premier temps subir un contre-coup de l’antidote anti-radiations. La réalisation est assez inventive à ce moment-là, et l’idée est plutôt bonne dans le sens où elle concrétise le fait que les Daleks sont devenus naturellement mauvais, au point que les radiations qui leur étaient néfastes leur sont maintenant cruciales pour survivre. Le mal qui les ronge est ancré en eux et ils sont contraints de tuer toute autre forme de vie. Mais cela reste une scène anecdotique, et leur seule autre scène ne les montre qu’en train de préparer une explosion pour répandre de nouvelles radiations. Ce n’est pas mauvais, mais ce n’est pas très passionnant, et leur voix devient un fardeau dans ces conditions comme elle est très lente. Il y a tout de même de bonnes séquences :
Concernant les Thals dans la jungle, soit la grande majorité de la seconde partie de l’épisode, ce n’est pas fameux. Presque tous les personnages secondaires sont inintéressants, à part Alydon le leader. L’expédition au cœur de la fin de l’épisode prend un peu de temps à être décidée, et même si le marécage est relativement bien fait, toute l’expédition est peu crédible. C’est assez ennuyant, et c’est dommage d’avoir séparé le Docteur & Susan des autres personnages. Le Docteur est quasiment absent de l’épisode. Le cliffhanger est assez beau mais un peu vain, car il concerne un personnage secondaire osef. Il ne sauve pas cette partie. Et il n’y a presque aucun lore Dalek à se mettre sous la dent. Il ne nous reste qu’à contempler les possibles incohérences et faiblesses du monde de Skaro, comme par exemple : comment les Daleks ont-ils pu installer des tuyaux dans la forêt pour puiser de l’eau s’ils ne peuvent pas quitter la ville ? Avec des sondes ou des machines ? C’est une partie globalement ennuyante dans toute sa seconde moitié, qui nous fait dire qu’ils ont vraiment trop voulu étirer l’histoire. C’est le premier épisode d’une longue lignée de classics auquel on peut d’ailleurs faire ce reproche. Ça ne sera donc pas le dernier, pas même dans ce serial… En revanche, le début reste suffisamment intéressant et les Daleks assez mémorables pour ne pas totalement renier tout ce qu’on a, au contraire. |
Avis favorable | Déposé le 26 juin 2014 à 15:11 |
Et bien je suis agréablement par cet épisode ! Certes, les 4 premières parties de The Daleks se suffisaient à elles-mêmes si ce n'est le cliffhanger tout pourri de la 4ème partie qui ne préfigurait rien de bon pour la partie suivante. Cependant, je trouve qu'avec cette 5ème partie, la série a su bien rebondir après ce mauvais rebondissement et j'ai beaucoup aimé ce The Expedition. Comme dit précédemment, je trouve que la réussite de cette partie tient à la faculté qu'ont eu les showrunners de se rattraper après la mauvaise dernière scène de la dernière partie en rendant les préparatifs de l'affrontement Thals/Daleks bien plus intéressants que je ne le pensais : l'alliance entre le Docteur (qui retourne une fois de plus sa veste en fonction de son intérêt propre) et ses compagnons avec les Thals est bien amenée, notament avec Ian et on n'est pas en reste côté Daleks avec leurs réaction surprenante aux médicaments anti-radiations. |
Avis neutre | Déposé le 22 mars 2014 à 17:57 |
Encore un épisode qui me laisse penser que Ian devait représenter la véritable figure du héros pour le jeune public à l'époque. Face à lui, le Docteur est prêt à sacrifier tout un peuple juste pour récupérer une pièce de son TARDIS. Plutôt étonnant, quand on se souvient ce que lui dit River Song, bien plus tard, dans « A Good Man Goes to a War » … Il faut donc que Ian parvienne à convaincre Susan pour finalement pouvoir entamer un exercice de rhétorique digne du Docteur, parvenant à mener les Thals au combat. Ces derniers remettent en question leur propre nature, le chef se demandant si un retour à la violence est nécessaire pour mettre fin au règne des Daleks. Voir cette race utopique s'interroger sur la nécessité d'un retour à un état plus primal est intéressant, car cela interroge la différence entre les Thals et les Daleks. Les Daleks ne sont pas en reste, puisqu'on voit certains d'entre eux devenir fous sous l'effet du médicament anti-radiation des Thals. Surprenant de les voir victimes de leur propre plan. Et c'est justement ce qui est plutôt captivant dans cet arc : même si tout bon fan sait que les Daleks sont mauvais, ils sont dans cette histoire tout aussi vulnérables que les Thals. Leurs méthodes sont néanmoins plus discutables (lancer une nouvelle bombe …) La géographie de Skaro se développe, puisqu'on comprend mieux comment les Daleks protègent la ville, grâce au lac situé à l'arrière de celle-ci, et dans lequel vit une créature effrayante. Barbara pose une question très intéressante lorsqu'elle demande pourquoi les Daleks n'ont pas tué la bête. Ces derniers préfèrent la laisser en vie pour assurer la sécurité de la ville, et empêcher l'invasion de leur cité. Car, comme il sera souligné plus tard dans les dialogues entre Daleks, c'est à la nature de s'adapter à leurs besoins, et non l'inverse. La dernière partie de l'épisode est trop lente pour convaincre, on sent qu'il faut remplir les 24 minutes nécessaires. Et là, je suis assez partagé. Car je vois enfin les fameux monstres en toc pour lesquels la série est si célèbre. Et même si cela me fait rire, son intervention fait un peu office de cache-misère là. Tout comme les dialogues à base de « traverseront/traverseront-ils pas » … J'ai peur, j'ai peur … |
Avis neutre | Déposé le 17 mars 2014 à 15:16 |
Et soudain, le château de cartes s'écroula. Les inquiétudes que la fin de la partie 4 ont pu soulever chez certains auront malheureusement trouvé une vraie justification avec cette 5ème partie. Le principal problème est simple : arrivé au milieu, des deux intrigues principales de l'épisode, une est complètement résolue et la seconde est déjà très avancée. Il nous reste donc à partir de là 3 parties pour boucler la dernière intrigue, dont le développement tant scénaristique qu'en terme de background est terminé, seule la résolution reste à faire. Et bah du coup, forcément, on va meubler. Et le problème, c'est que ça va bousiller complètement deux éléments de l'épisode : - Tout d'abord son rythme. C'est vraiment dommage car malgré son statut de 7 part, c'était un des gros point forts de l'épisode, et cela dès le début. Mais ce n'est définitivement plus le cas ici. Il ne se passe quasiment rien dans cette partie. On en passe les 9/10ème à convaincre les Thals d'agir contre les Daleks. Ca pourrait passer si, malgré une issue dont on se doute, le débat était passionnant et avec un vrai propos, mais malheureusement, ce n'est pas le cas ici, les deux parties ne cessant de ressasser les mêmes arguments connus au delà de l'overdose, jusqu'à ce que les Thals cèdent, sans trop qu'on comprenne bien pourquoi, d'autant que n'étant pas au courant du plan qu'on devine que les Daleks vont faire (là encore, faire traîner un tel détail sur plusieurs épisodes alors qu'on le comprend tout de suite, c'est franchement pas terrible) ... Heureusement qu'on a deux / trois scènes ou ça bouge un peu qui sont un peu osés pour ne pas nous endormir. C'est la seule raison pour laquelle je ne descend pas en dessous de la moyenne ici. - L'ambiance qu'avait l'épisode, qui a ici totalement foutu le camp. Ce que je redoutais à ce niveau à la fin de la 4ème partie c'est malheureusement totalement confirmé ici, et va même plus loin, car au delà d'avoir toutes les cartes en main en termes d'informations, le fait que les Daleks ne peuvent sortir de leur ville annihile totalement la menace qu'ils représentent, leur aspect inquiétant et intimidant. Et de ce fait, l'épisode perd sur sa fin ce qui était sa principale force. Si le fait qu'ils ne puissent pas se déplacer sans électricité statique collait plutôt bien au thème de l'épisode, ça aura quand même au final été une mauvaise idée, ou du moins mal exploitée, et on ne peut que se réjouir du fait qu'ils aient palliés à cette faiblesse dans les épisodes suivants ... En résumé, cette 5ème partie détruit presque totalement ce qui a fait l'efficacité et la réussite de l'épisode jusqu'à présent, et réduit considérablement l'intérêt qu'on peut porter à la fin de ce dernier, tant il ne semble n'avoir absolument plus rien à raconter. L'heure est à la résolution, et, après ces 25 minutes inutiles résumables en 5 et au cours desquelles il y avait largement de quoi boucler honorablement l'épisode, il nous reste 50 minutes qui en ont encore moins à dire qu'au début de cette 5ème partie. L'épisode ayant décidé d'étirer ce qui lui reste d'intrigue jusqu'au bout, malgré le retour à l'action certain, on a du mal à augurer du bon pour la fin, au moins pour la sixième partie. Tout ce qui peut sauver l'épisode désormais, c'est une résolution réussie qui permettra de bien mettre en valeur le seul sous texte restant de l'épisode. Mais cela sera-t-il le cas ... ? |
Une bande de "héros" qui manipulent et qui se préparent à sacrifier des vies juste pour leur seul intérêt personnel et qui tuent une bestiole inconnue sur une planète inconnu uniquement parce qu'elle les dégoutte, moi, je dis chapeau.
Sinon, j'ai bien aimé cet épisode, la représentation du marécage assez bien rendu.
Se prépare-t-on vers un épisode avec 0 seconde du Docteur??