Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 1.36
Avis neutre | Déposé le 21 décembre 2018 à 23:47 |
Spoiler
C’est captivant au début, mais chaque partie est moins bonne que la précédente, et l’histoire (même avec quelques touches brillantes) est de plus en plus grossière et seulement élevée par les interactions très touchantes de Susan avec son grand-père. (10) |
Avis défavorable | Déposé le 26 décembre 2014 à 19:34 |
Non mais visez-moi ce niveau de caractérisation et de dialogues… Peut-être bien la pire partie du serial, qui n’a fait qu’empirer depuis le début. Barbara revient comme un cheveu sur la soupe et ne bonifie pas l’intrigue. L’histoire du Sensorite traître est traitée par-dessus la jambe. Je suis particulièrement peu fan de la morale “les humains viennent éduquer les Sensorites sur le fait qu’il faut toujours se méfier d’autrui” :
Cela me semble être juste à l’encontre de ce que la série veut véhiculer comme messages. Certes dans cette histoire il y a bien des Sensorites traîtres dissidents, dont il fallait se méfier… mais c’est une question de tournure. N’est-ce pas tout aussi vrai que c’est en apprenant à faire confiance aux humains que le chef Sensorite a pu résoudre l’enquête ? Dommage car les Sensorites ont la particularité d’être la première race d’aliens non-humanoïdes gentils, de la série, contrairement aux Daleks et aux Voords de Marinus. Il y avait quelque chose à dire sur la paix ou la confiance entre les peuples, que le sérial ne saisit pas. Et puis, dans les dix dernières minutes du sérial, c’est juste incompréhensible. On rencontre les anciens humains visiteurs de la planète qu’on avait assez brièvement évoqués. On t’explique que ce sont eux à l’origine de l’empoisonnement de l’eau. On est censé s’impliquer dans leur conflit, comprendre ce qu’ils ont fait, voir les enjeux, et admirer comment la team TARDIS les expose. C’est absolument nul d’introduire une rencontre aussi importante avec tout un nouveau groupe d’acteurs, à 10 minutes de la fin d’un serial de 120 minutes. Les mensonges dans les dialogues sont pétés, visuellement cela n’a aucun intérêt, en termes de lore ou d’imaginaire c’est zéro (comment ont-ils survécu dans les cavernes, etc.). Ces péripéties foutent juste en l’air toute la cohérence du serial. A la fin, les Sensorites vont même entrer dans l'aqueduc pour capturer les humains - ce qu’ils font en deux secondes sans aucune résistance de la part de ceux-ci - mais l’épisode a vraisemblablement oublié que les Sensorites sont censés ne rien pouvoir voir dans ces tunnels et craindre beaucoup de s’y rendre… Je ne comprends pas pourquoi avoir rajouté cette partie. Si l’auteur voulait vraiment dire quelque chose à propos de soldats qui veulent continuer un conflit par-dessus tout, soit, mais il aurait fallu le faire, je sais pas, dans les cinq précédentes parties qui sont censés construire le message ? Et le pire dans tout ça, c’est que ça entraîne la fin la plus rushed de toute la série à ce stade, qui ne traite aucune problématique des enjeux précédemment posés. C’est hallucinant : on ne revoit JAMAIS le Sensorite traître qui s’est fait démasqué car “on a trouvé ses fausses cartes”. Son exil est raconté par le Sensorite chef, tout s’effectue en HORS-CHAMP. Idem, Carol et John, deux personnages avec lesquels on a passé beaucoup de temps pendant ce serial, font leurs adieux à Ian et Barbara EN HORS-CHAMP. C’est un des épilogues les plus pétés et mal calibrés que j’ai pu voir. Et pour couronner le tout, l’ultime "chamaillerie" entre Ian et le Docteur est naaaaze, c’est un conflit artificiel incompréhensible, je croyais que c’était fait de façon humoristique mais non, ça finit vraiment par jeter un froid en guise de cliffhanger parce qu’ils n’avaient pas d’autres idées, peut-être pas encore les décors de prêt pour la suite. C’est abyssal:
Il y a tout de même UNE partie positive dans tout cet épisode, ce qui le sauve du naufrage total : le petit développement de Susan, qui aura été étonnamment au beau fixe durant le serial. Elle affirme enfin une bonne fois pour toute que son grand-père et elle ne viennent pas de la Terre, mais d’une planète “au ciel orangé, aux arbres argentés”. Mais surtout, on aborde un peu le fait qu’elle aimerait bien finalement ne pas vagabonder pour toujours et avoir le sentiment d’appartenance à quelque chose, quelque part. C’est joliment dit, on se prépare doucement mais sûrement à son inévitable départ à venir. Reste que The Sensorites est un serial qui a largement dépassé son temps d’écran : on aurait dû avoir un épisode rapide et inquiétant dans un style huis-clos comme la première partie, on termine par des péripéties ennuyantes, mal finies, le tout dans une écriture assez nauséabonde, que ce soit les dialogues pétés ou la morale douteuse. La pire histoire de cette première saison, sans aucun doute. Note moyenne : 10.67/20 (merci les premières parties) |
Un final mauvais, une résolution traitée de manière brouillonne et une incohérence totale sur ces humains dans cet aqueduc. Dommage, les Sensorites sont un peuple intéressant avec qui la série aurait pu faire quelque chose de vraiment bien.