Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 1.04
Avis favorable | Déposé le 26 novembre 2014 à 18:30 |
Le serial tombe dans un travers assez courant dans la série classique, à savoir être répétitif sur la team TARDIS prisonnière/qui s’échappe/re-prisonnière. Ici, au même endroit, qui plus est. C’est un peu dommage car il y avait peut-être moyen de diversifier un peu plus l’histoire en gardant la même morale, par exemple en faisant de Ian ou du Docteur le chef de la tribu des hommes préhistoriques et les menaçant de les sacrifier s’ils veulent partir, etc. Ou bien que le leader Za engage sa confiance pour eux. Au lieu de ça, c’est à nouveau juste des prisonniers qui doivent s’enfuir, et l’astuce trouvée pour qu’ils s’enfuient est d’ailleurs un peu floue, on ne saisit pas bien en quoi ça les aide, cette histoire de crâne de feu qu'on ne filme que du coin de l'oeil pour instaurer une peur (qui n'a pas lieu d'être pour le spectateur). Pour autant, on sent tout de même que le groupe TARDIS a évolué après leurs épreuves des deux précédentes parties. Le fait que Ian reconnaisse le Docteur comme leader en évoquant néanmoins que chaque membre de la “tribu TARDIS” est aussi important les uns que les autres, en est la preuve. Le feu est en fait une sorte de métaphore pour la coopération autour d'une technologie ou d'un effort commun, et le simple fait d’envisager les personnages du TARDIS comme une “autre tribu” est une super idée pour créer des parallèles avec celle des hommes des cavernes, et prouve que la tribu TARDIS est déjà plus bienveillante et apaisée qu’avant.
Et puis petit à petit la notion de l’organisation d’une société s’installe. Le fait que “tous savent faire le feu donc aucun n’est naturellement leader le plus important” est une super idée, on a ici l’idée du savoir partagé pour faire avancer la civilisation. Le fait que Barbara et Ian notamment essaient de faire comprendre au peuple des notions comme l’amitié ou le partage, c’est assez bien vu.
Certes l’histoire est simple, mais ce côté très primitif est je trouve très approprié pour les débuts de la série. C’est une histoire de conflit assez primaire mais efficace pour faire ressortir les liens sociaux entre chaque protagoniste. J’aurais aimé peut-être un peu plus d’intéractions entre des personnages comme Susan et Barbara avec le Docteur, et pas seulement l'évolution de la relation entre Ian et le Docteur, mais on sent ici que le collectif est dans l'ensemble bien plus soudé. Je reste assez fan du trait manipulatoire du Docteur cela dit, notamment lorsqu'il ruse avec la pierre de sang pour forcer Kal à admettre le meurtre de l'ancêtre. Je suis aussi assez fan de la réalisation de l’épisode. Il y a évidemment une mise en scène parfois très vieillotte, un peu kitch. Mais même quand elle est kitch, elle reste assez marquante et presque innovante : je pense à la fuite des protagonistes dans la forêt avec des plans très resserrés sur leurs visages. Évidemment c’est pour contourner le fait qu’ils n’ont pas construit un décor de forêt très grand, les acteurs faisaient sans doute du surplace et on leur agitait des branche dans la figure, mais mine de rien c’est assez... hypnotisant. Le combat entre les deux leaders des cavernes est aussi assez sublime franchement. Certes les acteurs ne sont pas des cascadeurs professionnels et cela se ressent, cette “fausse violence” dans les attaques. Encore que franchement, la séquence où Za prend une énorme pierre pour défoncer le crâne de Kal est assez marquant. Et je trouve les plans et l’ambiance vraiment jolie. L’ajout du feu dans l’histoire donne une vraie forme chaleureuse et des jeux de lumière assez beaux tout du long de l'épisode. Au final, la seule chose qui casse un tout petit peu la suspension d’incrédulité, c’est le comportement parfois trop rationnel de la tribu des cavernes. Les hommes préhistoriques semblent parfois avoir des préoccupations individualistes voire trop modernes pour de la préhistoire. Et leur look semble aussi un peu trop clean. C’est probablement par soucis de biais d’écriture et de réal, puisque nous avons finalement aucun moyen de rendre vraiment crédible cette époque. Sans parler de leur vocabulaire anglais très avancé, et leurs caractères un peu inconstants. Mais… il y a une chose qui me frappe tout de même (et je remercie Omar pour le partage de la théorie) : rien ne prouve vraiment qu’on est à la préhistoire. Ce n’est jamais énoncé clairement. En fait, la série en est à ses débuts, et elle est encore si hésitante et multiforme en saison 1, qu’elle prend souvent le pari de rester très évasive dans ses faits. Ce qui laisse libre cours à notre imagination, et c’est assez fascinant car pour peu qu’on en est, cela sert beaucoup les épisodes. Ici, on peut se demander : et si l’histoire était en fait située des années en avant dans le futur ? A la suite d’une apocalypse. Cela expliquerait pourquoi les personnages font presque moderne, à travers leur langue, leurs réflexions : et si ce n’était qu’une rétrogradation de la civilisation ? Après tout, on nous rabache sans cesse que cette tribu a "perdu" la notion de faire le feu... pas qu'elle la découvre. L’idée est charmante et même si l’épisode n’a pas été conçu ainsi, il laisse suffisamment de liberté pour pouvoir l’interpréter en ce sens. Finalement, on ne saura jamais vraiment où cet épisode prend place. Le but n’est ici pas d’explorer, de résoudre un mystère ou de défaire des monstres aliens : le but est de survivre, ensemble, en gagnant une confiance mutuelle entre les personnages d’une part, puis avec la tribu ensuite. C’est une histoire primale donc le seul objectif est de rejoindre le TARDIS qui, une fois retrouvé, agit immédiatement comme décor familier et de sécurité, après avoir été tout de même une source de mystère et d’inquiétude en première partie. C’est très bien vu et même si ce schéma de “être prisonniers et s’enfuir pour retourner au TARDIS” est un patron de conception beaucoup trop utilisé par la suite dans les classics, il est ici totalement approprié. La fin avec le cliffhanger sur le niveau de radiation et la promesse d’un autre environnement inconnu ne nous laisse pas le temps de souffler et perpétue un sentiment d’urgence et de danger permanent dans l’univers, ce qui est bien pensé. Franchement, à l’époque, les cliffhangers de la série étaient plus subtils et atmosphériques, et très réussis ! An Unearthly Child est évidemment porté par sa première partie géniale mais les trois épisodes suivants sont souvent injustement vite critiqués comme nuls sur tous les plans alors que je leur trouve de vraies qualités. C’est un serial à plusieurs reprises malin et intéressant sur le traitement de ses personnages, qui véhicule des sentiments variés. Bien plus qu’une introduction suivie par trois épisodes de dérive, on a ici un vrai serial dont le but est de prendre un groupe que tout oppose et aboutir par un gain de confiance mutuelle, entre les protagonistes ou avec les spectateurs. Et avec les éventuelles théories et libertés d’interprétation sur les événements, on obtient finalement un premier serial qui est à la fois historique et futuriste, bref, intemporel… comme la série. Note moyenne du serial : 15/20 |
Avis défavorable | Déposé le 22 juin 2014 à 18:06 |
Dernier épisode d'An Unearthly Child. Les dix premières minutes ne sont pas si mal, au contact de Ian et du Docteur, Za devient enfin un personnage intéressant. Malheuresement, c'est sans compter le revirement sans aucun sens de ce dernier une fois que Ian et le Docteur lui donnent le feu et finalement, au vu de cette énorme maladresse d'écriture, malgré une course-poursuite finale poussive, ça fait quand même plaisir de voir ces personnages s'enfuir de ce chapitre médiocre (je sais, c'est un épisode, pas un chapitre mais c'est mon avis donc j'appelle ça comme je veux) vers un autre peut-être meilleur. P.S. : R.I.P Kal, le clone de Za qui n'aura absolument servi à rien. |
Avis neutre | Déposé le 20 mars 2014 à 22:38 |
Un épisode qui débute de façon très intéressante, puisqu'on voit enfin le Docteur à l’œuvre, un Sherlock Holmes du temps, un orateur, un manipulateur … L'évolution de Ian est aussi assez intéressante et logique. Il s'intègre parfaitement bien au récit, et finit par jouer le jeu du Docteur, pour convaincre la tribu de lui faire confiance. Et c'est là, à mon avis, l'intérêt de ce premier arc : voir l'évolution de Ian, et la façon dont le Docteur et ses aventures vont influencer ses compagnons. Je ne sais pas quels étaient les plans de la BBC à l'époque, mais le Docteur devait sûrement davantage être un personnage secondaire, qui devait mettre ses compagnons en périls pour leur permettre de se mettre en avant. En dehors de ces considérations, l'intrigue poursuit son petit bonhomme de chemin vers la conclusion. L'ensemble n'est encore une fois pas surprenant, et j'avoue être plutôt de quitter Kal, Za et ses petits amis, tant ils commençaient à me courir un peu sur le haricot. Finalement, cette partie est peut-être la plus faible des 4. L'histoire du feu avance très lentement, et le revirement de la tribu devient ridicule (même si cela fait écho aux prédictions du Docteur dans l'épisode 4). Le combat entre les hommes préhistoriques est un climax assez médiocre. Les acteurs se donnent à fond, la réalisation 'est pas trop mauvaise (même si on se serait bien passé des gros plans sur le Docteur et ses compagnons), la musique est efficace, mais encore une fois, la séquence est trop longue. Le dénouement est glaçant, surtout que les acteurs jouent très bien la peur et le dégoût que leur inspire finalement cette tribu, mais cela ne suffit pas à rendre l'ensemble captivant. Le dénouement est franchement pas très bon. L'idée aurait pu être intéressante, mais la réalisation rend la scène ridicule. Pourtant, il n'aurait pas été très dur de rendre ces crânes en feu effrayants … Et la course poursuite finale ... Hum ... On sent pour la première fois les limites du budget à l'oeuvre. Bref, une conclusion longuette, qui arrive à temps heureusement. Le problème de ce premier arc vient d'enjeux assez faibles (fire fire FIIIIRE, on a compris!), d'opposants pas vraiment mémorables (amusez-vous au jeu des 5 différences entre Za et Kal) et d'un Docteur assez passif, qui passe plus de temps à ronchonner et à se reposer qu'à agir. Quand en plus il est la cause de tout ce fatras, on peut se poser des questions sur le titre de la série … Mais, pour tous les points positifs cités dans cet épisode et les précédents, j'ai plutôt apprécié le visionnage, qui pose les bases solides de la série. Tout est là, que ce soit dans la description de l'univers et ses limites, ou bien dans le portrait du Docteur et de ses limites, ainsi que de la nécessité pour lui d'avoir des compagnons avec lui. Pour un premier voyage, ce n'est pas si mauvais, bien au contraire, je m'attendais à bien pire ! |
Avis neutre | Déposé le 13 mars 2014 à 01:24 |
Cette 4ème et dernière partie d'An Unearthly Child, tout en étant dans la veine des 2 précédentes, aura au moins le mérite de surprendre un peu. Oui, car vu la manière dont se terminait la 3ème, tout semblait croire qu'on était reparti vers un ré-emprisonnement puis une ré-évasion cette fois réussie de nos quatre héros. Hors, ce n'est pas vers quoi converge la 1ère moitié de cette dernière partie, assez réussie et intéressante. Pas mal de retournement inattendus se déploient, et on se dit que finalement, il y a peut être quelque chose à sauver de cette histoire préhistorique. Hélas, la 2ème moitié va venir casser tout cela en avortant ce que les 10 premières minutes avaient apportées et en revenant au dit schéma initial auquel la fin de la 3ème partie nous avait préparé. Et on replonge du coup dans l'ennui et le prévisible (et cette fois, quasiment pas de développement de personnages). Mais le pire reste la façon de résoudre l'intrigue, d'une facilité extrême, réellement décevante, limite insultante quand on tiens compte des obstacles qu'auront rencontré nos héros dans leurs péripéties et qui régissait les parties 2 et 3, subitement ignorés ici parce que bon, il fallait bien boucler l'épisode. Le rythme de cet épisode est d'ailleurs très chaotique, alternant de grosses tensions avec des moments d'une platitude extrême, mais dans un enchaînement bizarrement construit et pas très harmonieux. C'est vraiment dommage, car il y avait moyen de clore l'intrigue de manière qui aurait certes aussi été classique, mais bien plus palpitante. Bref, une ultime partie qui arrive tout de même à se sauver du naufrage grâce à de bonnes idées compensant une résolution honteuse. Ce qui le met pourtant au même niveau que les autres ... ---- Bilan Episode 01 : An Unearthly Child Du coup, que retenir de ce premier épisode ? Eh bien, pour résumer, une première partie incroyablement réussie pour trois suivantes qui alternent entre le très moyen et le mauvais. Grâce à cette dernière, l'épisode réussit grandement sa fonction introductive. Le concept et les grands principes de la série sont posés, et les personnages sont présentés et établis (et même un peu développés). Bref, en tant qu'épisode introducteur, il remplit sa mission principale avec succès. C'est d'ailleurs clairement la 1ère partie qui sauve l'épisode et qui limite sérieusement les dégâts, car le reste n'est franchement pas glorieux. La faute à un scénario principal très faible (au point d'avoir énormément de mal à tenir 3 parties), peu intéressant et aux rares bonnes idées souvent mal exploitées, associée à un rythme fluctuant, chaotique, mal construit et mal géré. Et ça fait très mal au niveau global de l'épisode, qui était pourtant plus que correct sur les autres aspects : l'acting était bon, les costumes et décors aussi (compte tenus des moyens et des conditions de l'époque), tout comme la réalisation ... Bref, dès qu'un élément est extérieur au scénario et au rythme, ça va déjà mieux ... An Unearthly Child est donc un épisode moyen, réussi dans sa phase d'introduction de la série, mais qui est plombé par une trame principale médiocre faisant de l'ombre à ses bons éléments, qui parviennent de justesse à faire du résultat final quelque chose de très moyen et non de vraiment mauvais, en parvenant à briller quand cette trame néfaste s'efface légèrement (ce que confirme la 1ère partie de l'épisode, indépendant de l'intrigue principale de l'épisode). Si l'on se souviendra longtemps de l'entrée en scène du Docteur et de son univers, sa première aventure télévisée ne restera en revanche clairement pas dans les annales ... Note de l'épisode (Moyenne des parties) = 12/20 |
Le Tardis a le pouvoir de jouer avec le temps. Et c'est vrai, les 25 minutes de l'épisodes m'ont paru durer 3 heures.
Que c'est poussif et lourd (le combat interminable) et je fus très soulagé de quitter ces maudits cro-magnons.
Prochaine étape : les Daleks. J'en frémis d'avance.