Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 1.21
Avis favorable | Déposé le 20 décembre 2014 à 16:04 |
Quand ta série est censée montrer un scientifique venu du futur avec un savoir et des technologies grandioses, mais qu’on est en 1964 :
Je suis assez fan de The Keys of Marinus pour qui j’éprouve une vraie tendresse, et cette première partie y est pour beaucoup ! C’est un serial futuriste cheap, mais contrairement à d’autres serials futuristes cheaps, celui-ci a de l’idée pour contourner ces problèmes. Les personnages débarquent sur une île et comme tout est tourné en studio, il n’y a aucun bruit à l’horizon : pas de vagues, pas d’animaux. Tant mieux : les personnages le soulignent, ce qui prouve que quelque chose se trame et que la mer est “morte” (emplie d’acide, une idée sympa, quoique pas très exploitée) ! En gros, tous les décors sont cheaps mais le script parvient à compenser cela. Même les petits shots de l’île miniature avec le TARDIS au début, je les trouve tout mims ! Ensuite, il faut noter à quel point la saison 1 fait mieux que celles qui lui succéderont, concernant la continuité entre les histoires. On sent clairement que le groupe est ressorti d’aventures plus calmes : Ian et Barbara ne parlent même plus de la Terre, ils se sont faits à la situation et croquent juste l’aventure à pleine dents. Leurs interactions avec Susan et avec le Docteur sont très bonnes, avec plus de compliments de ce dernier. Mais toujours des railleries : j’aime beaucoup le moment où Ian donne ses chaussures à Susan et le Doc ne comprend pas ce qu’il se passe et fait son aigri avec Ian, ce qui amuse le duo de professeurs. One incarne de plus en plus ce Docteur “qui aime bien, châtie bien”. Et il a même gardé sa canne offerte par le Khan dans l’épisode précédent, canne assez emblématique ! La dimension éducative reste une autre force de cette saison. Ici, Ian parle du sable qui se transforme en verre, et Barbara de techniques de construction égyptiennes et des américains (les vrais, natifs)... ce qu’elle constate face à ce qui est sans doute la pire représentation de perspective de la série ! ^^ Oui car parfois, le kitch nuit à l’immersion. Ici, les sortes d’arches au pied de la pyramide qui sont peintes sur un vieux mur en carton, c’était déjà ridicule dans la ville Dalek mais ça pouvait faire illusion car on était en intérieur. Là, j’ai du mal à croire que même un personnage de Cartoon ne verrait pas la différence… On sent que le budget est au plus bas. Même la réal’ est super cheap, la caméra tremble parfois comme si quelqu’un avait shooté dedans. Sans doute une conséquence du manque de temps et d’argent pour retourner sur de nouvelles bobines. Il y a quelques facilités habituelles comme Susan qui décide, connement, de s'aventurer seule dans un lieu inconnu et potentiellement dangereux, ou bien la sensation d’attaque des “Voords”, les ennemis de l’épisode, qui n’arrive pas du tout à retranscrire la menace qu’ils représentent : on est amusé tout au plus, leur costume n’est pas très réussi non plus. Cela reste une première partie divertissante et super intrigante. La fin de l’épisode révèle le lore de la planète avec un peuple qui a éradiqué tout le mal ce qui s’est retourné contre eux, c’est très verbeux mais assez sympa ! Enfin, on lance ensuite un principe très jeu vidéo de “quêtes de cinq clés”, ce qui va permettre de diversifier les épisodes du serial. The Keys of Marinus est en fait la première histoire illustrant un concept nouveau : les "quest episodes", où chaque partie forme une histoire assez distincte des autres, mais toutes sont reliées par un but commun assez générique. Avec généralement un épisode d'introduction et un épisode de conclusion pour emballer le tout. C’est efficace car le rythme est assez soutenu (déjà une mort), c’est accompagné par quelques idées intéressantes (le téléporteur spatial à la fin qui est une sorte de vortex manipulator avant l’heure !). Les personnages semblent en effet devoir explorer 5 lieux différents d’épisode en épisode, ce qui est vachement prometteur ! |
Un épisode super cheap (d'entrée le tardis miniature sur le décors en carton), avec des ennemis ridicules et un montage très lâches (nos héros disparaissent pus se retrouvent ensemble le plan d'après).
Du coup ce côte très kitch m'a paru assez très sympathique, même si la mission (trouver des clefs) m'intéresse modérément..
Sinon, en fait, Susan, elle est demeurée, c'est bien ça?