Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 1.41
Avis favorable | Déposé le 24 septembre 2015 à 20:02 |
L’épisode s’ouvre par beaucoup de discussion sur la délivrance ou non des personnages, avec un geôlier qui fait toujours confiance au Docteur à ce stade, ce qui n’a aucun sens, et le Doc et Susan qui se font RE-capturer (envie de mourir face à un tel script). Cette partie démarre donc très mal… avant de finir par être probablement la plus convaincante du serial. L’intrigue avec Ian faisant figurer les vrais rebelles et leur rivalité avec les aristocrates exploite beaucoup mieux le contexte que les précédentes parties. Ce n’est pas encore parfait, par exemple Robespierre qui apparaît ici et qui n’a pas de lien avec la team TARDIS, ce qui est assez frustrant (même si plus réaliste que la nouvelle série où le Doc tombe toujours sur la figure historique la plus connue de l’époque). Tout n’est pas présenté de la façon la plus passionnante possible, mais on voit qu’ils ont au moins un peu bossé leur sujet. Il y a notamment ce passage ironique où Robespierre mentionne une date :
Un jour historique selon lui, qui sera en effet retenu… pour sa chute. Le fait que Léon était finalement le traître pouvait se voir venir, mais idem, Barbara, toujours la voix de la sagesse et de la pertinence, rappelle qu’aux yeux de son groupe il était au contraire un fidèle.
Il y a tout un joli discours sur la révolution, où Barbara explique que malgré les exactions de Robespierre, il y a eu du bon. J’aime beaucoup la façon dont elle fact-check Ian :
C’est aussi cool que l’ennemi du Doc, Lemaître, à savoir l’ami de Robespierre, avait compris ce que le Doc allait faire et l’a laissé faire même s’il avait appris dès l’épisode 3 qu’il était traître. Ca revient un peu sur cette incohérence de l’avoir laissé sortir de prison bêtement (même si ça ne retire rien au fait que la péripétie était chiante). De plus, Lemaître ne fait pas ça pour une raison bête comme "'l'observer" ou autre, mais surtout pour faire du chantage pour savoir où sont la cachette des aristocrates, ce qui a du sens. L’épisode se conclut avec encore un peu plus de discours politique pas mal foutu, avec Jules Renan explique qu’il n’est pas aristocrate mais qu’il refuse juste le chaos, en rappelant au passage la naissance de la “middle class” :
Et dans l’ensemble même au-delà des intrigues politiques et de Ian/Barbara bien gérés, le reste de l’épisode est plus divertissant, avec notamment le Doc qui manipule le geôlier en lui faisant croire que ses idées viennent de lui, ce qui est assez cocasse et montre son espièglerie ainsi que son évolution puisqu’il se met en danger pour ses amis. Reste à voir si la partie finale saura capitaliser sur ce regain d’intérêt. |
Moins pire que la précédente partie grâce à plus de contexte historique et d'explication des motivations de chacun, mais ces allers retours entre capture et liberté sont lassants.