Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 1.26
Avis neutre | Déposé le 26 janvier 2017 à 18:15 |
Faire une enquête policière, c'est une bonne idée. Encore faut-il que les coupables ne soient pas aussi débiles et ne se compromettent pas aussi bêtement. Donc, après un excellent départ (notamment la 1er planète), le reste est resté de l'ordre de l'anecdotique. |
Avis favorable | Déposé le 20 décembre 2014 à 18:02 |
La première partie de l’épisode s'attèle à prouver une bonne fois pour toute l’innocence de Ian en dévoilant toute la vérité sur l’affaire… et c’est bien mieux fait que dans la partie précédente. Barbara prend en charge l’enlèvement de Susan et comprend qui était vraiment de mèche avec le tueur : la veuve est ainsi bien plus développée, et c’est pas mal car d’une, l’actrice est très crédible, et de deux, cela explique pas mal de reproches que je faisais à son personnage dans l’épisode précédent. Même si tout ça se fait à nouveau de façon un poil facile, à base de “la méchante dit quelque chose qu’elle n’est pas censée savoir”. Les dialogues sont à l’image de nombreux scripts de l’époque et notamment de Terry Nation : pas très fluides ni naturels. Son écriture est d’ailleurs plus sexiste que la moyenne de l’époque, surtout dans le traitement de Susan, réduite à une enfant constamment en détresse. Il y a très peu d’humour en plus de ça, à part ici peut-être :
L’autre coupable est finalement le procureur, à savoir le sosie de Darmanin, normal me direz-vous. Le personnage étant moins développé, ce twist surprend moins, mais l’idée de cacher la clé dans l’arme du crime elle-même, la massue, n’était pas mauvaise. La deuxième partie de l’épisode offre une conclusion d’ensemble à cet arc interconnecté autour de l’histoire des clés. C’est assez cool de revenir sur l’île de Marinus et de retrouver son ambiance musicale. J’aime aussi beaucoup la réutilisation de la fausse clé de l’épisode 3 comme solution d’Ian pour berner les ennemis : je ne l’avais pas vu venir et je pestais devant mon écran “mais pourquoi ne voit-il pas que cela ne ressemble pas du tout à Arbitan ??”.
C’est somme toute classique et très rapide : le deuil de Sabetha, la fille d’Arbitan, est peu exploité, tout comme l’idée de la machine pouvant contrôler tous les esprits de la planète. J’aurais bien vu une partie supplémentaire exploitant vraiment cette idée sur tous les membres du groupe sauf certains (peut-être Susan et le Docteur par exemple), qui doivent ensuite renverser le système. Au lieu de ça, on termine par un climax pas très palpitant, et les Voords resteront en tête comme une des pires races ennemies de la série, totalement sous-exploitée, alors qu’ils ont été conçus pour espérer rivaliser avec les Daleks… C’est assez décevant de la part de Terry Nation, l’homme qui a créé les Daleks tout de même, ce n’est pas rien. D’autant que l’histoire de Marinus est clairement plus intéressante et mieux rythmée que celle de The Daleks. La preuve qu’un bon design alien et une bonne réalisation font la différence. The Keys of Marinus reste un serial par nature inégal, mais aussi ambitieux, créatif en dépit d’être fauché (ou peut-être parce qu’il l’est ?). Avoir réussi à rassembler autour d’une histoire cohérente, un beau diaporama de concept et de décors (une île entourée d’acide, un faux-paradis de velours, une jungle vivante, une montagne maudite et une ville futuriste), et de sous-genres différents, c’est tout de même très respectable pour l’époque, même si l'épisode ne va pas tout à fait au bout de son concept. Encore aujourd’hui, c’est assez avant-gardiste : bien trop souvent en fiction une planète n’est réduite qu’à un biome, de Doctor Who à Dune en passant par l’entièreté de l’univers de Star Wars. Et mine de rien avoir un petit serial de Doctor Who qui paie pas de mine qui propose quelque chose de toujours jamais vu dès 1964, c’est fort ! Note moyenne : 12.67/20 |
C’est carrément du remplissage, et deux heures trente de “in ze boîte” ou “Mario bros” ne font manifestement pas une histoire. Mais allez savoir, j’ai quand même un petit faible pour The Keys of Marinus. (10)