Daleks <3
Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 1.05
Avis favorable | Déposé le 30 novembre 2014 à 20:33 |
Je l’ai déjà un peu évoqué avec mon avis sur la partie précédente, mais je suis fan de cette transition “danger de radiation” qui permet d’embrayer immédiatement sur une nouvelle planète inconnue. Même si les décors sont un peu cheaps. Ils essayent de justifier cela en disant que la jungle est “faite de pierres”, mais la ville et ses couloirs en aluminium ne nous trompent pas. Je suis tout de suite moins fan des décors futuristes ratés par rapport aux décors organiques comme les cavernes, jungles et forêts. Les plans plus larges sur l’ensemble de la ville sont tout de même assez réussis et nous font respirer après des décors très dense depuis l’épisode 2. Cette première partie est bizarre car elle est à la fois très lente et presque digne d’être labellisée “remplissage”. C’est une sorte de tranche de vie quotidienne sans aucune péripétie, à part des choses qui pour l’instant n’ont pas de sens pour le spectateur : Susan qui crie car elle croit voir quelque chose, une drôle de boîte en métal, une drôle de carcasse en métal, etc. Et puis on se balade dans la jungle, et on voit une ville au loin, mais on revient dans le TARDIS, et puis on mange un bout, et on veut repartir, sauf qu’on repart dans la ville. Ces allers-retours, sur le papier, sont agaçants, mais dans les faits, on ne s’ennuie pas et c’est assez intéressant de les voir progressivement apprendre à vivre ensemble. La machine à nourriture du TARDIS est une touche assez surprenante pour quiconque n’est habitué qu’à la nouvelle série. L’épisode perd pas mal de points une fois qu’ils arrivent en ville. Comme je l’ai déjà dit, je suis beaucoup plus méchant sur les côtés cheaps d’un décor quand il s’agit de couloirs en carton. Ian (ou plutôt la main invisible du script) a la merveilleuse idée nulle de faire séparer les personnages. Barbara erre très longtemps dans un couloir - même si le sentiment de claustrophobie et d’être observée, est assez bien rendu. Le gros point fort de l’épisode reste l’écriture des personnages.. Heureusement puisque leur parlotte est ce qui occupe la grande majorité de l’épisode. Ian et Barbara sont toujours crédibles, et on sent que Ian commence à assumer son rôle de lead dans la situation, comme le dit très bien Gizmo on décèle une certaine forme de plaisir coupable - comme pour le spectateur. Susan est un peu agaçante mais elle fait juste adolescente et sa crise de panique n’est pas trop mauvaise, avec un certain côté creepy. Et le Docteur est toujours la star du show. On sent ici que One est beaucoup plus explorateur, et on retrouve son côté vicieux - il est évident qu’il a fait exprès de tripoter un circuit du TARDIS pour trouver une excuse d’aller dans la ville, quitte à mettre en danger tout le monde. Il est encore socialement très brut de décoffrage, et échoue même à réconforter sa propre petite fille, tout en sachant demander de l’aide à Barbara quand il le faut. Ce n’est pas une écriture fantastique, mais sans déconner, le groupe est déjà mieux caractérisé et plus attachant que les trois quarts des compagnons de la série au même stade.
Même si l’ensemble est un poil trop lent à mon goût, cela fait une certaine pause après les péripéties précédentes, pour soufler un peu. Ce premier épisode est donc assez réussi même s’il ne fait que du teasing et qu’il est assez cheap et frustrant sur la fin. A noter tout de même un cliffhanger assez efficace car évidemment emblématique. |
Avis favorable | Déposé le 26 juin 2014 à 02:23 |
Voici donc la première partie du second épisode : The Daleks. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'ambiance est bien plus attrayante et mieux travaillée que dans An Unearthly Child. La planète est intriguante et donne envie de voir la suite et c'est sympa d'en apprendre plus sur le TARDIS. Seul bémol, le scénario pour l'instant moyen et dont la justification pour que les héros visitent la ville est peu convaincante. |
Avis favorable | Déposé le 21 mars 2014 à 17:53 |
Encore une fois, l'épisode commence en nous introduisant à un grand classique de Dr Who. L'exploration d'une nouvelle planète inconnu, avec ses incongruités en tous genres. Les personnages continuent d'être explorés, en particulier Ian qui commence à prendre un certain plaisir (dissimulé) dans ce voyage saugrenu. Il est aussi amusant de voir la différence entre Susan, émerveillée par l'endroit et ses surprises, et Barbara, qui ne songe qu'à rentrer chez elle. On remarque que le Docteur est toujours aussi mauvais pédagogue, prêt à mettre en danger toute son équipe par simple curiosité, ou incapable de rassurer Susan après sa frayeur en forêt. C'est dans ces moments que chaque personnage trouve sa place, et devient essentiel au voyage. Les décors font parfaitement illusion, que ce soit la jungle ou les plans sur la ville, qui sont vraiment réussis. On découvre aussi un peu plus du Tardis, que le Docteur ne maîtrise pas du tout, sauf quand il s'agit de faire des petits-déjeuners (marrante, cette idée, j'aimerais bien la revoir dans NewWho). C'est aussi un plaisir d'entendre des blagues sur la culture anglaise, si caractéristique de la série. Ce petit passage dans le Tardis est vraiment plaisant, il permet de souffler après le premier arc et avant d'entamer le second, et de s'attacher un peu plus aux protagonistes. Du point de vue de l'intrigue, le mystère est bien entretenu, surtout quand Susan, elle qui est si enjouée et en totale adéquation avec son grand-père, en est la victime. Le mystère est bien conservé, l'ambiance oppressante des dernières minutes a un petit côté « Quatrième Dimension » qui me plaît bien, accompagné d'un fond sonore très efficace. Il est plutôt étrange finalement de remarquer que l'épisode se suit très bien, sans trop de temps morts, alors qu'il se déroule en majorité dans le Tardis. William Hartnell est excellent dans le rôle du vieux papy ronchon, puis manipulateur qui veut absolument mener sa troupe en ville. On sent tout l'aspect facétieux du personnage à l’œuvre. Malgré l'intelligence du personnage, il demeure toujours un vieillard, qui s'épuise vite et ne parvient pas à maîtriser son Tardis. Et pour finir, que dire du cliffhanger, à part qu'il donne un grand sourire à tout fan de la série qui se respecte. Je suis un énorme fan des Daleks, même si je reconnais que leurs intrigues se répètent, les voir suffit à mon bonheur. J'espère que cette première aventure sera à la hauteur de mes espérances … |
Avis favorable | Déposé le 13 mars 2014 à 11:31 |
Le second épisode de la série, qui nous propose cette fois un récit Sci-Fi après la débâcle qu'aura été le 1er épisode historique de la série (dans le thème, comme dans les fait d'ailleurs), s'annonce à première vue assez colossal puisqu'étant un 7 part, et surtout en raison de son titre qui ne sera étranger à aucun spectateur de la nouvelle série (ni même à de nombreux néophytes du Whoniverse) : "The Daleks". Eh oui, dès le 2ème épisode, ceux qui deviendront les plus grands ennemis du Docteur firent leur première apparition (et il s'agit d'ailleurs des tous premiers aliens - si on excepte le Docteur et Susan - apparus dans la série) ! Bref, ce rendez-vous historique ne semble augurer que du bon. Et quand bien même on ne les voit (presque) pas dans cette première partie, cette dernière semble confirmer cela. Si elle pourra peut être sembler un poil longuette, on ne pourra pas reprocher à cette première partie d'instaurer une ambiance forte, pesante, mystérieuse et morbide, qui portera l'épisode tout du long et permettra à un rythme doux et assez lent de ne pas céder sa place à l'ennui, bien au contraire. C'est clairement là que réside la force de la première partie de ce second épisode, limite inquiétant par moments. L'excellent plan final, instantanément culte, étant même véritablement flippant. A côté de ça, cette partie misant beaucoup sur son ambiance et n'ayant pas grand chose à raconter au delà de semer quelques détails pour la suite de l'intrigue, en profite pour développer un peu les personnages (notamment le duo Ian-Doctor [qui est là encore un bel enfoiré] qui s'annonce déjà très prometteur), mais aussi l'univers de la série en général par une découverte de certaines fonctionnalités du T.A.R.D.I.S. qu'on n'avaient jamais vu dans la nouvelle série (le compteur de radiations, le conteneur de Mercure indispensable au voyage temporel, mais surtout le "frigo" du T.A.R.D.I.S., comment leurs habitants se restaurent), qui constitue un enrichissement de background fort sympathique. Bref, une première partie réussie, qui, si elle se cantonne strictement à son rôle de présentation sans jamais le dépasser, constitue une belle introduction de l'intrigue qui va suivre, et donne hâte de voir la suite et de découvrir les premiers Daleks de plus près ... |
Les fantômes des Cro-magnons et de leur insupportable remplissage était encore bien présent dans cet épisode qui aurait pu durer que 5 minutes, mais heureusement 3 choses le sauve :
- un Doctor sournois, égoïste et manipulateur.
- un plan de la ville assez époustouflant (compte tenu du budget).
- la 1er apparition iconique de la ventouse des Daleks !!