Avis complet dans la dernière partie. Cet avis ne sert qu'à justifier une note supérieure à 16 ou inférieure à 10.

ADMINISTRATOR: These are absurd names they all have. None of them wear any signs of authority or badges of position. How are we to distinguish them?

Le world-building sur les Sensorites n’est pas trop mauvais et est sans doute la meilleure chose de cette partie...

Cela reste globalement mal écrit… Heureusement, on n’attend pas trop avant de savoir pour l'eau empoisonnée, même si bon, le fait de devoir attendre à travers un cliff pour que les personnages en parlent, relève du ridicule. C’est assez filler, et maladroit, et la musique clichée quand on révèle le pot-aux-roses n’arrange rien.

L’enjeu de l’épisode repose sur la confiance ou non à accorder au Docteur pour que les Sensorites le laissent retourner à son vaisseau. Ce n’est pas des plus palpitants, même si ça a le mérite de rester cohérent avec les thèmes du serial, et de permettre au Docteur de prendre les rennes avec son expérience. En même temps, avec Jacqueline Hill en vacances, Ian malade, Susan étant Susan, et avec des aliens qui se ressemblent et des humains secondaires oubliables : le cast est grandement diminué.

La partie éducative du show refait un peu surface avec la mention du chlorure de sodium en guise de poison. Même si c’est léger, j’aime toujours assez cette empreinte “saison 1” assez distincte.

Mais que les dialogues sont clunky… De l’hilarant “oh mais que se passerait-il si vous switchiez de badges ? Nous ne pourrions plus vous reconnaître !” au “le bruit nous fait du mal !” sans oublier le “oh mais bien sûr, le bruit et l’obscurité, les deux points faibles des Sensorites !”, c’est de la surexplication H24 !

Pour un épisode censé être basé sur l’expérimentation, les tests, voire même le “contrôle qualité”, il faudrait demander à Mmagi qui est la plus qualifiée mais franchement, c’est ultra naze leurs trouvailles, et les Sensorites passent juste pour des idiots. C'est incompréhensible et impossible de se dire que ce peuple a réussi à être aussi évolué.

En revanche, en termes de rythme/réal, le petit montage sur leur expérience avec les différents tests, c’est assez inventif et dynamique pour l’époque. D’ailleurs, même si j’ose espérer que les classes de physique-chimie en 1964 étaient plus rigoureuses, tout l’aspect “regardez comment on procède à une expérience” renforce encore ce côté éducatif sympa.

Ça commence tout de même à s'enliser, cette affaire...