Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 1.29
Avis favorable | Déposé le 22 décembre 2014 à 00:58 |
Barbara s’impose plus que jamais comme le meilleur personnage du quatuor de la première saison. Susan est malheureusement trop souvent reléguée à l’adolescente idiote et criarde (pas dans cet épisode cela dit, j’y reviendrai), Ian est attachant mais le scénario insiste bien souvent sur son côté mâle dominant (ici au contraire, il est mis en danger non seulement dans le combat précédent qui force Barbara à le sauver, mais ici de nouveau dans un cliffhanger pour une fois assez réussi malgré sa simplicité). Le Docteur est super ici aussi. Mais c’est bien Barbara qui tire souvent son épingle du jeu. C’est un vrai personnage assez complexe, qui sait souvent rester calme dans les pires situations, qui a un bon don d’analyse et qui tente d’améliorer ses défauts. Elle a aussi vachement la classe et reste impassible dans son rôle face à tous les aztèques. Elle laisse entrevoir ses doutes lorsqu'elle est avec Ian, mais n'est jamais définie par rapport à lui.
Elle croit vraiment que les Aztèques sont bons par nature et que Tlotoxl est une mauvaise influence, là où Ian pense qu’il est la norme et qu’Autloc est la seule personne aussi ouverte d’esprit. On voit ici que Barbara est poussée dans ses derniers retranchements en tant que Yetaxa : elle doit utiliser un couteau pour menacer Tlotoxl alors qu’on s’attendait à une ruse pour résoudre le précédent cliffhanger Elle récupère une nouvelle fois la confiance d’Autloc, le grand prêtre bienveillant qui attire forcément notre sympathie. Mais Barbara finit par devoir admettre qu’elle ne peut pas changer toute une culture, ni l’histoire, et retire ainsi symboliquement sa coiffe de Yetaxa dans la scène où elle s’y résout. Au passage, Barbara fait preuve ici de plus de recul et de retenue que tous les colons qui ne comprenaient pas non plus les croyances des Aztèques et n'en voyaient que les mauvais côtés. A côté de ça, l’épisode reste toujours ponctué de péripéties intéressantes qui font passer le temps avec plaisir. Utiliser Susan contre Barbara est une bonne idée, et Carol Ann Ford joue plutôt bien ici - cela aide forcément lorsqu’elle est bien écrite, et qu'elle est présente à petites doses, puisque l'actrice était encore en vacances. Et puis enfin, il y a le Doc qui la joue fine pour prioriser avant tout l’ouverture du tombeau, même si cela peut desservir la couverture de Barbara au passage - un bon move puisque les heures de la supercherie semblent compter. Il est de nouveau associé à Cameca, la retraitée du coin qui… s’entiche un peu de lui. C’est franchement ultra marrant, la nonchalance du Docteur à ce sujet me fait beaucoup sourire, tout comme ses réactions quand il comprend qu’il a effectué par erreur une demande en mariage (son visage est priceless !). Ou encore sa réponse à Ian, une première forme d'humour totalement british absurde de la série :
Je remarque de plus en plus certaines similitudes avec Marco Polo, serial également scripté par John Lucarotti. Avec le rappel constant du jour de l’éclipse qui consiste aussi en un jour de sacrifice, on s’attend à ce que ce soit le climax du serial à la fin. Les deux serials partagent donc une construction un peu similaire, avec le même but (“retourner au TARDIS”) en toile de fond. Le traitement n'a rien à voir, puisque contrairement à Marco Polo, les voyageurs sont plus libres de leurs mouvements tout en étant clairement antagonisés par la majorité. En revanche, il y a toujours cette idée de convaincre deux figures d’autorité opposées (Autloc et Tlotoxl sont clairement les nouveaux Marco et Tegana), avec quelques variations : la team TARDIS est moins unie que dans Marco Polo car Barbara veut aider la civilisation aztèque à penser différemment, même si elle sait que c'est vain. The Aztecs est aussi plus rythmé avec moins de péripéties “du quotidien” : chaque scène a son importance et tout est réglé comme du papier à musique. Mais dans le ton, on est vraiment proche. The Aztecs partage aussi plusieurs qualités avec Marco Polo qui en font une histoire tout aussi qualitative : des acteurs impeccables, des dialogues enrichissants pour nos personnages, des personnages secondaires attachants ou charismatiques, une étonnante belle écriture de Susan, des décors somptueux. Un mot d’ailleurs sur ce jardin au clair de lune : franchement, j’en ai vu des jardins dans la série classique dans les années 70, et c’était moins bien réalisé qu’ici. La caméra nous donne l'impression d'être dans des lieux immenses, ce qui est une belle prouesse, et ce qui fait totalement oublier les quelques séquences où le cameraman devait être en train d’éternuer puisque l’écran tremble un peu. Verity Lambert a demandé, à partir de cet épisode, à disposer de studios plus grand dans la BBC, et on comprend pourquoi. Plus qu'une partie, déjà ! |
Cette histoire ne me passionne pas plus que ça et tout le monde leur veut du mal ou presque, c'est fatigant à la longue.